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Saint-Pierre : Les ordonnances disparaissent, l’hôpital dépose plainte

Alors que des pharmaciens ont dévoilé un trafic d'ordonnances visant la prescription d'un somnifère, le Zolpidem, encore appelé la "drogue du viol", l'hôpital de Saint-Pierre a déposé plainte. Une enquête préliminaire a été ouverte.

Ecrit par . – le jeudi 06 septembre 2012 à 07H17

L’hôpital de Saint-Pierre a constaté le vol d’ordonnances, selon une information du Journal de l’île. L’établissement hospitalier a aussitôt déposé une plainte. C’est un pharmacien inspecteur de l’Agence de santé de l’Océan Indien (ARS-OI) qui a prévenu ses confrères de la probable présentation d’ordonnances falsifiées.

Pour sa combine, le présumé escroc payait en espèces et sans présenter sa carte vitale. Les ordonnances dérobées portent le nom du même patient et ont été présentées dans plusieurs pharmacies selon le Journal. Deux officines ont identifié l’arnaque et fait remonter l’information.

Le produit incriminé sur la prescription est un somnifère, il est connu pour être le médicament le plus utilisé en France lors d’abus sexuels. Une enquête a été ouverte par la police de Saint-Pierre. Par ailleurs, le médecin qui a prescrit les ordonnances n’exercerait plus à la Réunion depuis 2007. Plusieurs autres détails, comme le maquillage d’un cachet du service hospitalier, démontre qu’il s’agit bien d’une supercherie pour obtenir certains médicaments.

Pour détourner du Zolpidem, un somnifère appelé « la drogue du viol »

D’après le Journal de l’Île, les médicaments convoités seraient des somnifères, et plus précisément le Zolpidem, un générique du Stilnox. Le médicament est souvent détourné par les toxicomanes. Classé comme psychotrope et présentant des risques importants d’addiction, le Zolpidem est souvent utilisé, en France, par les violeurs, plus encore que le Rohypnol. Surnommé « la drogue du viol, il permet un rapide endormissement et provoque des amnésies.

Une enquête de police a été ouverte par la police de Saint-Pierre. Selon le Jir, le patient à qui elles étaient adressées travaille à l’hôpital. Il n’a pas été suspendu par l’établissement. Les enquêteurs vont maintenant devoir établir s’il s’agit d’un usage normal du somnifère, de stupéfiant ou d’un véritable trafic.

 

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