Au moins deux chiens morts et douze autres enfermés dans une cour abandonnée de la ligne des 400, sans eau ni nourriture. Devant l’urgence de la situation, le voisinage a entrepris d’alerter les forces de l’ordre et la fourrière.
Les agents de la fourrière sont donc intervenus il y a quelques jours pour retirer un premier cadavre, laissant les autres chiens vivants sur place. Comme leur rayon d’action se limite à réduire les gênes occasionnées – en l’occurrence ici l’odeur des cadavres – les chiens encore vivants risquent de subir une fin identique si rien n’est entrepris.
Selon un des voisins, le propriétaire qui a quitté les lieux depuis 5 ans passait régulièrement nourrir ses chiens. Mais depuis quelques jours, sa présence se faisait plus rare. Hospitalisé, il aurait chargé son fils de venir les alimenter, mais il habite dans le nord. Une autre piste non confirmée à cette heure est l’empoisonnement des chiens finalement enlevés par les agents de la fourrière.
Ce lundi 21 décembre, une fois encore, deux chiens ont été retrouvés morts. Le même scénario s’est donc inéluctablement reproduit. Jusqu’à quand ? En l’absence du fils du propriétaire, les chiens font-ils l’objet d’empoisonnement ? Au courant du dossier puisque alertée par le voisinage, Jacqueline Bousseau de la SPA confirme que cette situation s’avère plus complexe qu’elle n’y paraît puisque les chiens ne sont pas complètement livrés à eux-mêmes selon ses dires. « Au vu des conditions de vie de ces animaux, il faudrait que le propriétaire de ces chiens accepte qu’ils soient emmenés à la fourrière », affirme-t-elle, au regard des difficultés que représente leur entretien, à distance, pour le fils de cette personne hospitalisée.