« Nous demandons au maire de renoncer à transférer aux autres communes du TCO les quotas de déclassement prévus au SAR et au SCOT pour le compte de Saint-Paul », démarre Emmanuel Séraphin avant le passage à l’ordre du jour. « Cette volonté politicienne (…) correspond à un crime contre les Saint-Paulois qui seraient ainsi dépossédés de leurs droits à construire » s’indigne l’élu PLR.
Un dépôt de mention qui n’obtient pas l’effet escompté puisque le maire rétorque alors simplement: « Je n’apporte aucune réponse. Le conseil communautaire aura lieu le 13 décembre, nous allons voir ce que nous allons voir. Merci pour la motion », avant de tenter de passer à la suite.
« Vous dîtes des mensonges »
Alors qu’Emmanuel Séraphin insiste et demande le vote de la motion, le premier magistrat lui répond que « quand un élu ou une groupe fait une motion, la motion doit être envoyée en commission pour étude ». Et le premier magistrat de hausser soudainement le ton : « Moi je passe à l’ordre du jour, je ne vous écoute plus, je vous coupe la parole ! La plaisanterie c’est terminé. Vous ne connaissez pas le sujet (…) Vous êtes en partie renseigné ms pas totalement. Je suis dans la sérénité. Et tout ce que vous êtes en train de dire, c’est des mensonges. Il n’y pas de transfert des surfaces concernant le SCOT au profit des autres communes, je le dis devant la presse ».
Pas suffisant pour faire lâcher le conseiller d’opposition qui affirme que « par rapport au règlement intérieur, s’il y a urgence, on peut faire voter la motion en conseil ». « Mardi, il y a le vote du SCOT (lors du conseil communautaire de TCO, ndlr) et donc ce que je demande c’est la procédure d’urgence. Comme ça chaque conseiller pourra se positionner ». Ignoré du maire, il s’indigne encore : « Vous me traitez de dictateur dans la presse alors que vous ne respectez pas la démocratie ! »
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Alors qu’Olivier Saunier, adjoint à l’environnement, a démissionné, conformément au code électoral, c’est le candidat venant sur une liste immédiatement après le dernier élu qui vient le remplacer. C’est ainsi Sébastien Ibar qui a fait son entrée au conseil municipal. Il appartient désormais au premier magistrat de nommer l’élu qui reprendra le portefeuille de l’ancien adjoint, à savoir l’aménagement.