Accueillir au mieux les 1.600 athlètes des Jeux des Îles de l’océan Indien le mois prochain… C’est le but de la Région et des communes de La Réunion, qui ont visité aujourd’hui quelques équipements rénovés pour cette 9e édition qui se déroulera du 1er au 9 août.
Après un tour du stade Julius Benard à Saint-Paul où se tiendront les cérémonies d’ouverture et de clôture des jeux, les élus se sont rendus ce matin au site sportif de Champ Fleuri à Saint-Denis. Tennis, volley, judo, natation, foot… Sept des 14 disciplines se tiendront à Saint-Denis sur des sites presque neufs.
Si les deux courts de tennis de compétition et le gymnase de Champ Fleuri sont en phase finale des rénovations (éclairage, peinture, tribunes, meilleure accessibilité, embellissement, étanchéité, plancher, etc), le Dojo attend encore son relooking qui devrait arriver à temps pour le début des jeux. « Les tatamis, l’éclairage, la toiture, le renouvellement sera total », affirme Alain Couderc, adjoint à la mairie de Saint-Denis délégué aux sports.
« Les travaux sont en cours depuis un mois », précise Serge Camatchy, vice-président de la Région élu aux Sports, qui ajoute que le coût pour les aménagements à Saint-Denis s’élèvent à un million d’euros. Une somme complétée par la ville, à hauteur de 800.000 euros.
Pour les huit communes concernées par les Jeux des Îles et les 11 équipements rénovés, 4 millions d’euros ont ainsi été investis par la Région. Un investissement « qui servira par la suite », selon Serge Camatchy. Alain Couderc ajoute: « L’isolement pose un problème pour nos sportifs et les Jeux des Îles sont l’occasion d’encourager des échanges puis de garder nos athlètes le plus longtemps à La Réunion, plutôt que les envoyer en métropole ». Il reconnaît également qu’aucun nouveau site n’a été créé pour l’occasion, qu’il y a un net retard dans les équipements par rapport à l’hexagone mais que « les rénovations permettront d’accueillir avec succès tous les sportifs locaux et internationaux ».
La DJSCS (Direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale), qui veille à la conformité des sites avec les normes nationales et internationales » était également présente pour la visite.