« Oui, je suis candidat à Saint-Denis« . C’est par ces mots, dans un célèbre café de Saint-Denis, le Roland-Garros, que Gino Ponin-Ballom a choisi d’annoncer officiellement sa candidature aux municipales 2014 à Saint-Denis.
Il lancera sa campagne dimanche, à 11h30, par un discours sur le parvis des Droits de l’Homme, à Champ-Fleuri. Leader de son parti « Rassemblement Respect Réunion – La Nouvelle Droite« , Gino Ponin-Ballom choisit donc de se présenter à nouveau devant les électeurs dionysiens. En 2008, il avait recueilli 8,39% des suffrages et était arrivé en 3e position.
Cette annonce est tout sauf une surprise, Gino Ponin-Ballom avait d’ailleurs déjà annoncé [sur notre site]urlblank:http://www.zinfos974.com/St-Denis-Gino-Ponin-Ballom-candidat-aux-municipales-en-2014_a50516.html qu’il serait de la partie pour 2014. Adjoint au maire de Saint-Denis en charge de l’économie, il avait rallié Gilbert Annette à la suite du premier tour après un accord, et il devrait donc à nouveau croiser la route du maire sortant sur le terrain électoral.
« Je ne suis pas achetable »
« Je suis un homme politique de droite et fier de l’être. Je ne fais pas monter les enchères, je ne suis pas achetable. Il n’y a aucun accord avec Gilbert Annette. Il sait depuis le début que nous serons concurrents en 2014. C’est grâce à nos électeurs que lui et son équipe sont aux commandes« , explique Gino Ponin-Ballom.
Néanmoins, il refuse de critiquer le bilan de la municipalité, au nom d’un accord avec le maire actuel. « Je suis dans la proposition, pas dans la critique« , souligne le candidat.
Gino Ponin-Ballom, outre ses fonctions d’adjoint au maire de Saint-Denis, fait également partie de la majorité de Nassimah Dindar au Conseil général. Mais pour lui, ses multiples casquettes sur l’échiquier politique ne le desservent pas : « Les électeurs ont bien compris que je suis dans ces majorités et que j’utilise les outils pour ouvrir les portes pour eux. Et c’est eux qui sont gagnants aujourd’hui. Ce n’est pas pour mon confort personnel que je suis dans une majorité ou dans une autre. Et quand je décide de dire ‘non’ à une majorité ou à une autre, je le dis ! », assure-t-il .
« Ils discutent dans des bureaux sans se soucier des Dionysiens »
Gino Ponin-Ballom assure être « sur le terrain« . « Nous construisons notre programme avec les Dionysiens », souligne-t-il, avant d’assurer qu’il va au combat pour aller jusqu’au bout : « Je suis candidat pour gagner. Notre objectif, c’est de faire en sorte que nous ayons la clé. La clé pour pouvoir ouvrir les portes aux Dionysiens. En 2008 nous étions inexistants dans les sondages et dans les médias et pourtant, en seulement deux mois de campagne, nous sommes parvenus en 3e position« , rappelle-t-il.
Autre sujet bouillant, l’union de la droite à Saint-Denis. Lui qui avait appelé à voter pour Nicolas Sarkozy ne semble pas très à l’aise et prend ses distances. Il assure qu’il n’y a eu « aucune discussion » entre lui et René-Paul Victoria, Jean-Louis Lagourgue ou encore Didier Robert.
« Ils discutent dans des bureaux sans se soucier des Dionysiens. Je n’adhère pas à cette méthode », assure le candidat. Et Gino Ponin-Ballom adhère encore moins au fait qu’un sondage puisse départager les différents candidats. « Nous ne revendiquons rien« , indique-t-il.
Gino Ponin-Ballom semble donc déterminé à y aller seul. Et jusqu’au bout.