L’avocat Saïd Larifou a été interpellé et placé en garde à vue par la police comorienne hier. Il est accusé, selon le Journal de l’île, d’avoir « ouvertement critiqué le président de l’archipel Ahmed Abdallah Moamed Sambi » lors d’un meeting de son parti politique, le Rida (Rassemblement pour une initiative de développement avec une jeunesse avertie). Ce meeting marquait le lancement de la campagne pour les élections législatives aux Comores. L’avocat saint-pierrois était, selon le Jir, toujours en garde à vue hier soir et son dossier n’avait pas encore été transmis à Moroni.
Saïd Larifou ne découvre pas les geôles comoriennes puisqu’il avait déjà été arrêté en 2001, en plein tribunal, pour diffamation envers un haut gradé millitaire. En 2003, il avait fait trois semaine de prison, les autorités l’accusant d’avoit tenté un coup d’Etat.