Dans notre article du mercredi 21 janvier dernier, intitulé : “Le SAFPTR estime à 20 millions d’euros les heures supplémentaires impayées au SDIS”, le Syndicat autonome de la fonction publique territoriale informait la presse d’un jugement du TA.
“Le tribunal administratif a condamné le SDIS à payer un million d’euros à trente pompiers, pour des heures de travail supplémentaires effectuées au cours des six dernières années, et impayées”.
Le Service départemental d’incendie et de secours a réagi cette semaine par l’intermédiaire d’un communiqué dans les quotidiens de la place, signé de Nassimah Dindar, présidente du conseil d’Administration du SDIS.
Voici leur version: “le SDIS a été condamné par le tribunal administratif à verser 139 900 euros, à titre de provision sur des indemnités pour des travaux supplémentaires de 21 sapeurs-pompiers”. Le document précise que le SDIS a fait appel.
Dans le même temps, le Colonel Caroli s’est fendu d’une note interne. “En outre, il a écrit que le temps de sommeil en caserne ne sera plus payé”. Cette seule phrase a déclenché la colère des 750 sapeurs-pompiers concernés “par ce nouveau règlement”.
“Il y a aussi de la déception et de l’incompréhension. Car, cela a été ressenti comme un moyen de pression et du harcèlement moral”, déplore Michel Mani, président de la SAFPTR, au SDIS.
Dans un courrier à la direction, le syndicat demande la mise en place d’une table ronde autour de cette question, dans les plus brefs délais. Un préavis de grève pour le mercredi 4 février prochain, a accompagné cette proposition, hier soir.
Le SAFPTR attend désormais une réponse de la direction du SDIS.