Les activités périscolaires des écoles de Saint-Denis ont été présentées à la presse ce mardi en présence du maire, Gilbert Annette et des acteurs pédagogiques de cette nouvelle réforme des rythmes scolaires.
C’est à l’École des Lilas à Sainte-Clotilde que le maire a visité trois classes. Les élèves y apprenaient l’Anglais, pratiquaient du sport et s’initiaient aux arts plastiques. Après avoir énuméré les bienfaits de la réforme, Gilbert Annette a malgré tout reconnu les difficultés qu’elle engendrent: « Plus qu’une réforme, c’est un chamboulement profond et je reconnais la difficulté de son application ». Plus de moyens et plus de temps auraient facilité la tâche selon lui.
Jean-François Salles, inspecteur de l’académie, explique l’importance des activités périscolaires: « Un des objectifs, dont on ne parle pas assez, et de se rappeler que la vie d’un enfant se fait en trois temps, le scolaire, le périscolaire et à la maison. Il ne faut pas s’arrêter aux heures de rentrée et de sortie des classes ».
Quant à la problématique des taux d’absence observés dans les classes le samedi matin, Jean-François Salles explique: « C’est une problématique sur laquelle nous devons nous pencher mais il faut que les parents comprennent que c’est obligatoire et que ce sont des cours aussi importants que les autres ».
195 activités périscolaires
Les écoles proposent deux types d’animations périscolaires, l’une située à la fin des cours à 15h15 et d’autre à la pause méridienne.
Après 15h15, neuf groupes d’activités de temps périscolaires (ATP) différents sont proposées: 4 groupes d’Anglais, 4 activités multisport, origami, nature, sciences et vie et création manuelle et une activité multisports. 195 activités avec 195 animateurs sont dispensés tous les jours dans 44 écoles à Saint-Denis, soit 2.985 enfants.
Huit groupes d’animations récréatives et éducatives (ARE) permettent également aux enfants de « se détendre » durant la pause de midi avec un module échec, des séances de yoga et de sport. Il s’agit de 216 animations pour 3.042 enfants.
« Tout cela est bon pour les enfants, mais pas commode pour les parents et les enseignants, avoue néanmoins le maire, il y a nécessité d’améliorer cette réforme ».