« Je serai à l’écoute pour que les choses se passent au mieux » a affirmé la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, dimanche 31 août 2014 au sujet de la réforme des rythmes scolaires.
Dans le même temps, un sondage indiquait que près de deux tiers des Français (60 %) considèrent comme « une mauvaise chose » cette réforme des rythmes scolaires.
Rappelons que le Conseil supérieur de l’Education (CSE) du 5 mai 2014 réunissant syndicats, parents d’élèves et élus qui avait examiné le projet de décret rédigé par Benoît Hamon, avait marqué sa nette et massive opposition sur les assouplissements proposés en émettant un avis défavorable[]urlblank:http://www.vousnousils.fr/2014/04/25/rythmes-scolaires-benoit-hamon-annonce-des-assouplissements-adaptes-aux-realites-locales-553217 à la très controversée réforme des rythmes scolaires.
La nouvelle ministre sait très bien combien cette réforme est rejetée car précipitée, brouillonne, bâclée et peu financée.
Mais Najat Vallaud-Belkacem n’en a cure ! Elle a fait le choix comme ses prédécesseurs de passer en force et d’imposer cette réforme.
C’est le sens de toute la qualité de son « écoute ».
Le bon sens impose que cette réforme soit abandonnée. La Cgtr Educ’action exige dans l’immédiat un moratoire sur celle-ci.
Madame la ministre serait bien inspirée d’écouter la voix des citoyens et de remettre tout à plat en ouvrant une véritable concertation avec l’ensemble des acteurs de la communauté éducative et les élus.