« C’est vrai que ces dernières campagnes m’ont regonflé. On peut dire qu’on a déjà un avant-goût de 2014 lorsque l’on voit des opposants nous attaquer. Dans le groupe des neuf dissidents, on a déjà deux candidatures », s’amuse le maire de la Possession, Roland Robert. Entre une Vanessa Miranville qui aiguise déjà ses armes, ou un « Jean-Yves Morel qui se présente depuis 20 ans », dixit le maire, il affirme que « chaque chose doit se faire en son temps mais je serai présent et mes camarades seront présents ».
« Si on est pratiquement sûr de l’emporter, je ne vois pas pourquoi je vais m’accrocher », explique-t-il. A contrario, il faut comprendre que si le candidat communiste pressenti pour lui succéder n’a pas eu le temps de convaincre aux abords de la campagne de 2014, alors il se posera en rempart.
« Je pense qu’on pourra garder les manettes »
Il faut dire qu’avec Roland Robert, le PCR n’a jamais vacillé à La Possession. Au cours d’une conférence qui aura duré 1h30, le maire a même eu le temps de brosser une rétrospective amusée de la cartographie électorale à son arrivée à la Possession, il y a plus de 40 ans.
En comparaison de ceux qui parlent de « débâcle communiste » à la Possession dimanche dernier, « j’aurais aimé qu’on dise que j’ai ramené le score de la droite à la Possession de 99,93% à mon arrivée à 5% (score réalisé dimanche par S.Sinimalé, ndlr) ». Il sourit, satisfait du travail accompli en 40 années de pouvoir.
« Je répète que je suis déçu des résultats des législatives mais pour les municipales ça ne se passera pas comme ça. C’est un scénario qui pourra difficilement se reproduire. Je pense qu’on pourra garder les manettes », conclut Roland Robert.