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Risque requins : Peu de données fiables, deux études scientifiques sont lancées

  A l’issue du premier atelier sur "l’amélioration des connaissances sur les squalidés, sur les modalités d’évaluation et de gestion du risque", le directeur de la DEAL (Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) a annoncé le lancement de deux études scientifiques. "Nous nous sommes tous accordés pour dire que nous manquons de données […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 23 septembre 2011 à 11H00

 

A l’issue du premier atelier sur "l’amélioration des connaissances sur les squalidés, sur les modalités d’évaluation et de gestion du risque", le directeur de la DEAL (Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) a annoncé le lancement de deux études scientifiques. "Nous nous sommes tous accordés pour dire que nous manquons de données fiables. On ne connait pas bien les facteurs aggravants donc deux études vont être lancées", a avancé Bertrand Galtier.

La première étude consiste à connaître les populations de requins ainsi que leur répartition. En d’autres termes, l’idée sera de comprendre les mécanismes de ces populations en les observant sur une période de longue durée. Pour cela, des groupements scientifiques vont mener des repérages et des marquages sur une période d’environ deux ans. Des résultats intermédiaires permettront d’obtenir des éléments de réponses avec la fin de ces deux années d’étude.

Le directeur de la DEAL a précisé que le choix de ces prestataires n’est pas encore fait mais "nous avons des organismes compétentes localement", a-t-il assuré. Une 2ème étude portera sur l’évaluation du risque à travers l’impact socio-économique de la présence ou absence des requins.

"Pour la première fois, les opinions se confrontent"

Concernant les conditions de "prélèvements", le Préfet précisera les modalités ce lundi mais, dores et déjà, le directeur de la DEAL apporte la précision que cette opération a pour but de diminuer l’exposition au risque des usagers de la mer. "Il ne faut pas d’effets pervers sur l’équilibre de l’écosystème, donc un suivi d’évaluation sera mené pour assurer l’absence d’effets indésirables", a-t-il indiqué.

Les intervenants se sont réjouis de ce début de travail partenarial. "Pour la première fois, les opinions se confrontent. Usagers, professionnels de la mer, institutions, réserve marine… échangent autour de cette problématique. Nous ne sommes désormais plus dans une gestion des conflits mais dans un gestion des usages", a souhaité exprimer la conseillère régionale, Fabienne Couapel-Sauret.

 

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