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Risque requin: « A qui profite la crise ? »

Alors qu'une pétition a été lancée par un collectif d'organisations pour "dénoncer le scandale Cap Requins", d'autres associations dénoncent elles "une campagne de déstabilisation de la politique publique préventive engagée à l'île de la Réunion". Voici le communiqué de ces dernières associations :

Ecrit par Zinfos974 – le samedi 19 août 2017 à 08H39
Nous dénonçons aujourd’hui la énième campagne de désinformation prenant la forme d’une pétition visant à décrédibiliser le programme de pêche « Cap requins » en le réduisant à un « scandale politico-financier ».

Nous rappelons que ce dispositif s’inscrit dans une logique de bien commun, raison pour laquelle il a été mis en place et soutenu par les pouvoirs publics. Depuis le début de la crise requin en 2011, des organisations métropolitaines s’acharnent sur notre île dans l’unique but de protéger des requins tigre et bouledogue, mangeurs d’homme. Pourquoi, à aucun moment, ces entités soi-disant « environnementales » ne se sont-elles pas souciées plutôt de la protection des espèces inoffensives ? Nous sommes face à une hypocrisie sociale monumentale : la France métropolitaine pêche et mange des milliers de requins inoffensifs tous les jours, comme un peu partout ailleurs dans le monde.

A la Réunion, pour un poisson pêché tous les 10 jours en moyenne (240 requins pêchés depuis 2011), les fanatiques de la nature hurlent à l’écocide planétaire ! La prolifération de requins côtiers dangereux se traduit par une interdiction « provisoire » d’accéder à l’océan, en vigueur depuis le 26 juillet 2013. Et pour sortir de cette situation intenable, il n’y a pas d’autres solutions que de rétablir une pression de pêche, indispensable pour ramener le risque à un niveau acceptable.

A ce titre, ce sont plutôt ces organisations qui mériteraient de subir l’opprobre et d’être traînées jusqu’au tribunal, pour y répondre de leurs agissements qui freinent la politique publique préventive engagée. Pire que tout, avec le mépris que confère l’impunité, ils utilisent des mensonges afin d’évacuer leurs propres responsabilités ! C’est ainsi qu’ils accusent le programme de pêche (et ses « appâts ») d’être responsable des attaques, alors même que ceux-ci, en plus d’être insignifiants, n’étaient pas déployés sur les lieux des drames, du fait justement de leur lobby incessant !

Il en va de même s’agissant de leurs critiques autour d’un « gaspillage d’argent public », alors que ce sont bien leurs pressions constantes qui ont imposé la mise en place de protocoles démesurément coûteux. Preuve de leur mauvaise foi sans égal : ils s’opposent avec autant de hargne à la pêche traditionnelle durable et gratuite ! Et cela n’empêche pourtant pas leur porte-parole local d’oser se positionner dans la presse tel « un messie » soucieux de préserver l’île de dérives politico-financières et des attaques de requins, alors qu’il s’inscrit dans une logique éco-coloniale conduisant au seul massacre à l’œuvre ici : celui de nos enfants !

La cabale actuelle à l’encontre de l’ancienne équipe du Comité Des Pêches illustre leur stratégie morbide, qui n’a que pour seul but de diaboliser toute idée de pêche au requin. Pour preuve, ces associations antihumanistes n’ont jamais rien proposé depuis 2011, si ce n’est d’offrir des garrots pour faire face aux victimes dévorées sur les plages. Elles font le jeu de la pêche industrielle, qui peut continuer tranquillement de vider la mer au large dans l’indifférence générale, puisque tout l’attention est focalisée sur la pêche de quelques prédateurs nuisibles, devenus trop abondants. Et cela doublement puisque ces attaques en réputation de Cap requins serviraient à faire diversion sur une guerre interne visant à s’accaparer les juteux quotas de légine. (Voir ici http://www.requinsreunion.fr/index.php/articles/68-le-vrai-scandale-autour-decap-requins-une-guerre-de-la-legine )

Dans quelque temps, nous pourrons nous rendre compte que d’une montagne d’accusations éhontées, la justice accouchera d’une souris. Mais qu’importe, le mal sera fait puisque la seule chose que retiendra l’opinion, ce sont les rumeurs d’un « scandale ». Encore une fois les grands perdants de tout cela, ce sont l’environnement et les Réunionnais : le programme Cap requins est à l’arrêt depuis plusieurs mois, les squales côtiers dangereux continuent de proliférer et de s’ancrer dans la zone balnéaire, plus que jamais protégés par la Réserve Marine et le climat délétère entretenu par une nébuleuse animaliste.

Les Réunionnais doivent définitivement cesser d’être les cobayes d’expérimentations sordides, les martyrs d’extrémistes peu scrupuleux qui tentent de s’accaparer notre tragédie pour en faire un des symboles hypocrites de la survie de la planète. Notre île a suffisamment de problèmes comme cela, elle n’a pas besoin d’une crise requin !

Association Océan Prévention Réunion (OPR), Association Prévention Requin Réunion (PRR) Association Elio Canestri, Association Protégeons Nos Enfants (PNE), Association Vérité et Responsabilités sur les attaques de Requins (VRR) Association Sécurisation Prevention Ocean Tansalé (SPOT), Association Planète Bleue Saint-Benoît (PBSB), Association Sports Industries Réunion (ASIR), Collectif Citoyen Handicap, Collectif Humanisme Océan Indien (CHOI).

 

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