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Rififi à Sainte-Thérèse autour d’un chemin d’accès

Ils sont une vingtaine de riverains à se liguer contre ce qu'ils appellent "l'arrogance d'un promoteur" qui a entrepris l’édification d’une construction de 26 logements à Sainte-Thérèse. Problème, si le projet semble "réglo" à première vue, l'accès aux logements n'est pas conforme à celui qui devait prendre place. Malgré l'arrêté municipal mettant en demeure d'arrêter la poursuite des travaux, ces derniers se poursuivent sans ménagement. Résultat, le mécontentement s'opère en ce moment même par les riverains qui bloquent l'accès au chantier des ouvriers.

Ecrit par Ludovic Grondin – le mardi 18 janvier 2011 à 07H28

Les riverains des rues André Letoullec et Alexandre Dumas de La Possession ont décidé de faire savoir leur mécontentement. Devant l’avancée inexorable des travaux à vue d’œil alors même qu’un arrêté municipal ordonne au promoteur de stopper ses travaux, le projet de résidence est au cœur d’un ralé-poussé au sein du quartier. Plus de trois ans que cela dure.

Situé plus exactement dans les hauteurs de la Possession, du côté de Sainte-Thérèse, la nouvelle résidence ne passe pas inaperçue. De ses 26 logements structurés en 9 bâtiments distincts, la résidence ne laisse transparaître aucun écart de construction à ceci près que le chemin d’accès pour s’y rendre semble non conforme. Initialement prévu pour une distance réglementaire de 6m17, le couloir d’accès n’en propose que la moitié, soit environ 3m.

Il reprend les travaux sans autorisation

Suffisant pour créer la colère du voisinage. Les voitures ne croisent pas. Dans le pire des cas, des difficultés pour des engins de secours pourraient être à prévoir.

Raphaël Mithra, l’un des résidents qui porte l’estocade n’en démord pas : « Depuis bientôt 3 ans nous subissons l’arrogance d’un promoteur qui n’a jamais respecté les autorisations administratives ». En ligne de mire, le riverain évoque un « arrêté interruptif des travaux » émanant de la mairie de la Possession établi le 11 juin 2009.

« Le promoteur a respecté cet arrêté de juin à novembre, puis a repris ses travaux en novembre 2009 comme bon lui semblait » ajoute Raphaël Mithra, toujours aussi déterminé.

Alors que le torchon brûle entre les deux parties, le collectif des résidents entreprend en ce moment même le barrage du fameux chemin de la discorde menant accès au chantier pour les ouvriers. Déjà, la semaine dernière, des objets entreposés par les opposants pour barrer la route avaient été déblayés par le promoteur.

Reste à savoir si l’intervention éventuelle d’un représentant de la mairie dans la journée suffira à calmer les esprits rues Letoullec et Dumas. La vingtaine de riverains doit, en tous cas, rencontrer ce matin un représentant du syndicat Interprofessionnel du bâtiment.

 

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