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Rico Vimbaye/ CCIR: « Nous n’avons jamais passé d’accord avec les autres listes »

Rico Vimbaye, candidat aux élections de la chambre de commerce et d’industrie de la Réunion, a donné une conférence de presse , hier en début de soirée. La tête de liste de « Réussir Ensemble » a ainsi présenté ses 24, et non 36, colistiers: « 24, c’est bien, 36 c’est trop ! Nous ne faisons pas de […]

Ecrit par Melanie Roddier – le mercredi 10 novembre 2010 à 08H20

Rico Vimbaye, candidat aux élections de la chambre de commerce et d’industrie de la Réunion, a donné une conférence de presse , hier en début de soirée. La tête de liste de « Réussir Ensemble » a ainsi présenté ses 24, et non 36, colistiers: « 24, c’est bien, 36 c’est trop ! Nous ne faisons pas de la politique, nous refusons de faire des meetings pour nous mettre en avant. Ce qui est important, c’est que les chefs d’entreprise nous fassent confiance sur le terrain ». On est effectivement bien loin du meeting organisé à Sainte-Anne par Ibrahim Patel qui a réuni quelques 300 chefs d’entreprise…

La maison CCIR ne lui est pas inconnue puisqu’il y a siégé entre 1994 et 1997, notamment en qualité de président de la commission “services”. Rico Vimbaye avait déjà présenté une liste en 2004 qui avait, à l’époque, était perçue comme une liste “d’ouverture”, affiliée à aucune grosse organisation. Une méthode à laquelle il reste fidèle pour ces prochaines élections qu’il affrontera face aux listes d’Ibrahim Patel (Fedaction), de Théophane Narayanin d’Yvès Hoarau (CGPME) et de Yann de Prince (MEDEF). L’occasion pour lui de répondre à quelques rumeurs… « Notre liste est totalement indépendante et n’a jamais passé aucun accord avec des listes concurrentes« , a-t-il déclaré.

Hier soir, Rico Vimbaye a donc dévoilé son programme axé principalement autour du tourisme. Choix plutôt surprenant mais Rico Vimbaye assure que « cette compétence n’est pas réservée à la Région uniquement. Nous ne devons pas rester les bras croisés et regarder les autres faire. La Chambre de commerce a les moyens et le devoir d’agir« , a-t-il affirmé.

Privatisation du Centhor

Pour Rico Vimbaye, il est en fait plus que nécessaire que la Chambre de commerce recentre ses activités à la veille de la perte de compétence des zones aéroportuaire (2011) et portuaire (2014). « C’est une manne financière majeure que nous allons perdre et qu’il faut absolument retrouver ailleurs afin que les comptes de la Chambre se rééquilibrent« , a-t-il assuré.

Ainsi le tourisme est pour lui une solution, la Chambre de commerce a les moyens de développer de la formation dans l’hôtellerie et la restauration. Cela passera d’abord par la privatisation du Centhor, qui selon Rico Vimbaye, ne fonctionne pas correctement. « Il faut le privatiser et mettre en place une institution internationale comme Vatel« , une école supérieure de commerce et de gestion qui prépare les cadres opérationnels et dirigeants de l’Hôtellerie internationale. Autre proposition, la Chambre de commerce pourrait créer des « cellules touristiques » dans chaque pays afin de promouvoir et vendre notre destination.

Rico Vimbaye voudrait également remettre au goût du jour les agences de type « Point Mulhouse » affrétant des avions et vendant des billets à prix réduits dans les grandes villes de métropole.

« La Chambre doit être rendue à ses ressortissants »

Les autres axes du programme concernent la professionnalisation des métiers du spectacle et la médiation culturelle, une filière de formation dans les métiers automobile, maison de retraite au service des ressortissants de la Chambre de commerce, création de micros zones d’activités de proximité en soutien de la croissance économique locale et dynamisation des centres villes et périphériques.

Globalement, les colistiers souhaitent une amélioration de leurs conditions, et la première étape est de « rendre la Chambre à ses ressortissants et non pas au service de quelques personnes. C’est peut-être ca le nouveau challenge », ont-ils été plusieurs à exprimer.

Rico Vimbaye n’est pas dupe, « personne n’aura la majorité absolue« . Cela veut-il dire que la tête de liste envisage déjà quelques alliances? « Ce sera incontournable mais nous n’accepterons pas n’importe quoi, notre liste n’est pas une sous-liste« , a-t-il répondu. Rendez-vous la première quinzaine de décembre pour les premiers résultats…

 

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