« Dans notre action de soutien à l’entreprise Jardi Price, basée sur St-Pierre et dirigée par le couple Amourdom, nous avons clairement dénoncé l’abus de position dominante de la part de l’Urcoopa. Un courrier a été transmis au Préfet de la Réunion.
Rezistans’ a rencontré ce lundi 3 juin 2013, le directeur général de l’Urcoopa et il en ressort que le motif évoqué pour justifier la non livraison d’aliments à Jardi Price est assez contradictoire de ce qui a été dit par voie de presse.
Entre autre, l’Urcoopa dit qu’elle n’a pas livré les aliments considérant que le tonnage de Jardi Price était trop faible et qu’il fallait qu’elle se retourne vers les grossistes, argument infondé à notre sens. Face à cela, nous avons évoqué le fait que cela entraînait une marge supplémentaire donc un prix plus élevé.
Mais à l’issue de cette entrevue il en ressort des éléments positifs. L’Urcoopa affirme sa volonté de ne plus tenir compte du passé, et qu’à l’avenir, Jardi Price sera approvisionnée directement par l’Urcoopa et de manière régulière.
Concernant le préjudice causé par le dysfonctionnement, l’Urcoopa adoptera le tarif (plus avantageux) du barème 500 tonnes par an. Pour cela, une autre réunion de négociation aura lieu le 13 juin 2013 pour l’étude et propositions de compensations du préjudice financier.
Il nous est annoncé une [baisse des produits Urcoopa compris entre 9 et 44 euros]urlblank:http://www.zinfos974.com/Aliments-du-betail-l-Urcoopa-baisse-ses-tarifs_a57469.html , la tonne en fonction des produits et cela à partir du 1er juin 2013. Suite à notre dénonciation du 29 mai ?
Compte tenu de ces éléments positifs, Rezistans’ attend la réunion du 13 juin et sera très vigilant sur l’issue de cette rencontre. Fidèle à notre combat contre la cherté de la vie, nous demandons aux détaillants des produits Urcoopa de répercuter la baisse des prix du fournisseur à la caisse en faveur des consommateurs. Aussi, nous appelons les consommateurs à nous remonter les informations de contrôle.
Nous réaffirmons à Monsieur le Préfet de la Réunion, la nécessité d’une enquête administrative sur cette affaire et sur la politique de monopole et d’oligopole à la Réunion. »