Il commence à recoller les morceaux de son passé. Jean-Thierry Cheroux, transplanté dans l’hexagone lorsqu’il était enfant, est sur notre île pour tenter de reconstituer son histoire personnelle.
Alors qu’il avait lancé un appel dans les médias pour retrouver des membres de sa famille, son vœu a été exaucé. Ce mardi, à la Possession, dans le quartier de Pichette, le quinquagénaire a en effet pu serrer dans ses bras deux de ses cousines (l’une au premier degré, l’autre au second) et rencontrer également une proche de sa mère, aujourd’hui décédée, âgée de 80 ans.
Anecdotes, photos, explications… la gramoune a pu faire la lumière sur une partie de l’enfance dont l’homme d’origine réunionnaise n’a aucun souvenir. « Je n’ai plus rien gardé de tout ça, je ne sais pas pourquoi », raconte-t-il. « Mais je savais que je venais de La Réunion ».
« Ne pas baisser les bras »
Pour l’une de ses cousines, le voir à la télé samedi soir a été « un choc ». « Nous jouions ensemble quand nous étions petits. Nous savions qu’il était parti là-bas mais nous ne nous attendions pas à le voir », explique-t-elle, visiblement heureuse de le retrouver.
« Je ne savais pas du tout qui j’allais retrouver ici », confie alors Jean-Thierry Cheroux, pour qui le voyage aura été particulièrement riche en émotions. « Je suis content d’entendre parler de mon enfance. (…) Un homme sans passé, c’est un homme sans avenir », estime-t-il, conseillant au passage à ceux dans sa situation de « ne pas baisser les bras ».