Je ne suis pas un fan de Nicolas Sarkozy. Je le trouve trop agité et je ne peux oublier son manque de courage pendant son quinquennat. Il a certes essayé de mettre en place certaines des réformes courageuses dont le pays avait besoin. Mais devant l’hostilité de la rue, fortement poussée par les syndicats et le PS, il avait préféré laisser filer le déficit, pour préserver ses chances de réélection.
Aujourd’hui, il se positionne en sauveur de la France, en homme providentiel. Comme si son simple volontarisme allait suffire à abattre les montagnes et à résoudre les problèmes gravissimes auxquels la France est confrontée.
Ce ne sera malheureusement pas le cas.
La France est un pays sclérosé où il suffit de prononcer le mot « réformes » pour qu’une minorité agissante fasse suffisamment de bruit pour faire reculer les gouvernements. Des réformes, il va pourtant falloir en faire. Et pas que des faciles. Mais comment dire la vérité aux Français ? Quelle probabilité a-t-on de se faire élire en promettant aux électeurs du sang et des larmes ?
Pour le moment, Nicolas Sarkozy n’a rien dit de son futur programme. Mais même s’il nous proposait les bonnes solutions, quelles garanties avons-nous de les voir réellement mises en œuvre ? Rappelons nous du fameux programme de François Hollande et de ceux qui ont eu le malheur d’y croire…
Je fais partie des Français sceptiques sur le retour de Nicolas Sarkozy, d’autant que rien ne dit qu’il ne sera pas rattrapé par un des nombreux dossiers judiciaires dans lesquels son nom est cité. Il va falloir bien plus qu’un volontarisme effréné pour me convaincre…