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Requins !… Perles de « Poissons-pilotes » préfectoraux !…

On ne fera croire à personne que les préfets nommés à La Réunion rédigent eux-mêmes de leur auguste plume les arrêtés qu’ils font publier, parfois sans même les relire ni les corriger. Ils ont  à leur service une pléthore de conseillers et de « poissons-pilotes » locaux ou importés chargés de faire le boulot. Il leur suffit […]

Ecrit par Monsieur Perles – le jeudi 23 avril 2015 à 11H02

On ne fera croire à personne que les préfets nommés à La Réunion rédigent eux-mêmes de leur auguste plume les arrêtés qu’ils font publier, parfois sans même les relire ni les corriger. Ils ont  à leur service une pléthore de conseillers et de « poissons-pilotes » locaux ou importés chargés de faire le boulot. Il leur suffit  juste d’apposer leur signature et d’apprendre par cœur le « topo » qu’ils vont régurgiter devant les micros et les caméras…

Pas facile le job !… Le Préfet, pris entre le marteau des énarques de Paris et l’enclume des politicards tropicaux doit sans cesse « composer » avec les susceptibilités locales… Une oreille à droite, une oreille à gauche, il décide le plus souvent qu’il est urgent d’attendre et de « refiler le bébé à son successeur » qui fera de même que son prédécesseur !….

C’est sous la « gouvernance » de JEAN DAUBIGNY, préfet de La Réunion du 5 août 1998 au 2 juillet 2001 qu’a été pris en catimini l’absurde arrêté N° 99-02365 du 6 septembre 1999 interdisant la pêche et la commercialisation de la viande requin sous le fallacieux et ridicule prétexte de risque possible de contamination par la cigüatera, alors que celle-ci ne concerne que les poissons de récifs coralliens mais aucunement les pélagiques.

QUINZE ANS PLUS TARD !… ( Communiqué de la préfecture du 17/09/2014 ) « L’ANSES rappelle qu’aucune des analyses réalisées à ce jour dans le cadre du programme de recherche conduit à La Réunion n’a mis en évidence la présence de ciguatoxines dans la chair des requins prélevés au-delà de la limite de détection ».

Il est désolant et absurde que toutes les décisions concernant au sens large le domaine maritime soient prises par des « terriens » inconséquents  n’y connaissant strictement rien, qui auraient, les pauvres douillets, le mal de mer par une « jolie brise » sur un voilier dès la sortie du port. Il faut reconnaître qu’être né à Épinal, Clermont-Ferrand ou Rocamadour ne prédispose pas naturellement à être compétent en matière d’ichtyologie tropicale.

À qui un Préfet doit-il le plus faire confiance ?… À un énarque de Vierzon ou à un vieux pêcheur de capucins de La Saline ?… À un statisticien de Bécon-les-Bruyères ou à un plongeur en Baie de Saint-Paul ?… À un analyste de Vignoux-sur-Barengeon ou à nos nombreux et talentueux Champions de surf de Saint-Leu ?… À un consultant de Montcuq ou aux plaisanciers et pêcheurs professionnels pratiquant la pêche au gros autour des DCP ?…
MARINS D’EAU DOUCE !… Je prends comme exemple l’arrêté préfectoral N° 745 du 30 mars 2010 à en-tête de la Préfecture de La Réunion, du « Pôle régional maritime » et de la « Direction régionale et départementale des Affaires Maritimes de La Réunion » à l’annexe IV : « coordonnées longitudes et latitudes en degrés-minutes-secondes sur ellipsoïde WGS84, réseau géodésique Réunion 92 ». Le RÉDACTEUR du texte a écrit :
Longitude est 21°06.430’ , latitude sud 55°46.660″ au lieu de :
Longitude est 21°06’430’’ , latitude sud 55°46’660’’ 

Voilà l’exemple typique d’un « terrien planqué ignare » incapable de préciser une position suivant le code international des marins en degrés (°), minutes (‘) et secondes (‘’). De plus, il met les termes « latitude » et « longitude » au pluriel le cuistre !… Qu’il sache que chaque « point » sur terre ou sur mer est unique. Il est identifiable à l’intersection de SA latitude, (nord ou sud de 0 à 90 degrés) et de SA longitude (de 0 à 180 degrés est ou ouest de part et d’autre du méridien de Greenwich, méridien de référence du « temps universel » GMT (Greenwich Mean Time) qui répartit de 15° en 15° les fuseaux horaires sur 360°

IL FAUT LE FAIRE !… 430 et 660 SECONDES !… Ce benêt mérite un « bonnet d’âne » et devrait être « mis au coin » à l’école primaire où il devrait retourner pour se faire sévèrement rééduquer pour enfin apprendre qu’une heure se décompose en soixante minutes de SOIXANTE SECONDES. En navigation, une heure correspond à 15° d’angle soit 111,32 kilomètres à la latitude de l’équateur et une minute d’angle correspond à 1852 mètres, ce qui est la définition du « mille nautique », le « nœud » ou « knot » désignant la VITESSE d’un mille à l’heure, donc on ne doit pas dire : « X nœuds à l’heure » !…

Ce « plancherdesvachier » a-t-il  jamais posé ses  gros sabots sur le pont d’un bateau ?… Sait-il seulement ce qu’est un sextant ou un octant et à quoi ça sert ?… Serait-il capable de se servir des tables de Dieumegard et Bataille ou des HO-249 ?… Assurément NON !…Est-il normal que l’on confie à ce genre de « Gugusse » la rédaction de textes officiels de la République Française pouvant avoir des conséquences gravissimes ?…
 
QUINZE ANS PLUS TARD : On voit le résultat dramatique. L’ÉQUILIBRE  NATUREL ayant été détruit VOLONTAIREMENT par des irresponsables, les requins « sacralisés », n’ayant plus aucun prédateur depuis 1999, se sont reproduits de manière exponentielle et pullulent depuis cette date à un niveau de concentration inconnu partout ailleurs sur la planète.
 
CES SI MIGNONS PETITTS REQUINOUX : Le comble du comble de l’absurde, de l’imbécillité et de l’irresponsabilité criminelle : Les « si mignons gentils petits requinoux  » ramenés à bord doivent être mesurés et REJETÉS À LA MER s’ils n’atteignent pas la taille minimale autorisée d’un mètre cinquante. Autrement dit, laissons vivre, se reproduire et prospérer les « Adorables Créatures Sacrées » protégées des « olibrius écolo-créationnistes » jusqu’à ce que, devenus grands, ils accomplissent leur prétendue divine mission de Justiciers et de « Mangeurs d’Hommes » 
 
BIZARRE !…  J’ai vainement et longuement recherché sur internet l’arrêté N° 99-02365 du 6 septembre 1999 sous la « gouvernance » de JEAN DAUBIGNY, qui, en 1983, alors qu’il était chef de cabinet du Préfet de Police de Paris avait été mis en cause par la Justice pour « destruction de preuves » dans « l’Affaire Robert Boulin » Ministre du Travail, retrouvé « prétendument suicidé » dans la forêt de Rambouillet le 30 octobre 1979… AUCUNE TRACE !…Cet arrêté a apparemment été supprimé des listes consultables !…

« ÉTONNANT ! NON ?..  » comme aurait dit notre regretté Pierre Desproges dans « La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède »…
 
Monsieur Perles

 

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