C’est aujourd’hui la rentrée, mais sans assistant d’éducation pour la plupart des établissements du second degré. Ils procéderont bientôt à de nouveaux recrutements, qui seront soumis pour avis au Conseil d’administration. C’est pourquoi la SGPEN-CGTR (Syndicat Général des Personnels de l’Education Nationale CGTR) appelle ses militants à voter contre le recrutement de nouveaux personnels précaires.
« On estime que les gens qui ont déjà fait leur preuve ne méritent pas qu’on les sacrifie en bout de course. A partir du moment où l’État a accepté de les garder pendant plus de 12 ans, on ne peut plus parler de CDD, (…) qu’il prenne ses responsabilités ! » déclare Patrick Corré, secrétaire général de la SGPEN-CGTR, qui ajoute que « l’État veut faire un turnover au niveau de la précarité, (…) pour des raisons d’économie budgétaire évidente ».
Patrick Corré qualifie la situation de « catastrophe humaine ». Ce n’est effectivement pas moins de 343 personnes, dont la plupart n’a pas d’autres formations, qui sont invitées à un reclassement professionnel par le Pôle emploi. Un peu moins d’une centaine d’entre eux tente de rencontrer le directeur du Pôle emploi ce matin à Saint-Denis mais ce dernier ne compte pas les recevoir selon le témoignage d’un assistant d’éducation sur la radio Freedom.
La SGPEN-CGTR prévoit une mobilisation unitaire dans le courant du mois de septembre.