Livres, cahiers, agendas… c’est bientôt la rentrée scolaire, et avec elle, son lot de dépenses annuelles.
Pour les libraires et papetiers, les vacances sont bel et bien finies. La clientèle circule entre les cartons de fournitures, parfois encore emballés, les vendeurs s’activent autour des présentoirs de stylos, cahiers, agendas et sacs.
Dans ces établissements d’ordinaire plus tranquilles, pas question de rater le coche : « La rentrée scolaire représente entre la moitié et 60% de notre chiffre d’affaire », déclare Jean-Yves Patou, responsable papeterie à la Librairie Autrement, située dans le centre centre-ville de Saint-Denis.
Depuis début juillet, la clientèle afflue dans le commerce, « les gens sont venus plus tôt cette année, alors que les allocations ne sont pas encore tombées », commente Jean-Yves Patou, « ce qui m’a étonné c’est que les clients qui viennent achètent la totalité de leurs fournitures ici, ça ne nous était pas arrivé depuis deux, trois ans. L’année dernière ils dépensaient au compte-goutte, ils achetaient un agenda ou un sac ».
Pour le responsable, ce changement d’habitudes chez les acheteurs pourrait aussi s’expliquer par une réduction de la concurrence avec les grandes surfaces. « Il y a une forte concurrence, les supermarchés se professionnalisent de plus en plus. Nous on apporte un service en plus, on connaît nos produits. On se renseigne aussi sur les prix. Avant la différence était de 15 à 20%, aujourd’hui c’est seulement 5% ».