Comme[ annoncé hier par le recteur, Thierry Terret,]urlblank:http://www.zinfos974.com/Education-proritaire-et-parcours-citoyen-Les-grandes-nouveautes-de-la-rentree_a89308.html l’académie de la Réunion compte 143 postes d’enseignants supplémentaires cette rentrée, 57 dans le premier degré et 86 dans le second. 12 postes ATSS (2 CPE , 1 médecin scolaire,3 postes infirmier scolaire, 4 emplois assistantes sociales , 2 postes administratifs) voient également le jour.
Des chiffres qui ont doublé par rapport à l’année dernière, félicitent les syndicalistes de la CGTR Educ’action : « Nous ne pouvons que saluer cet effort même si nous sommes encore en retrait par rapport à la rentrée 2013 ou 261 postes avaient été créés ». Mais d’ajouter que la Réunion reste « en retrait par rapport à la rentrée 2013 ou 261 postes avaient été créés« .
« Pour commencer à parler de plan de rattrapage effectif, » il faudra selon eux « aller bien au-delà du volume 2015″. « Cependant, force est de constater que cela tranche avec la politique de suppressions massives de postes qu’a connu notre académie », ajoutent-ils.
Le syndicat demande aujourd’hui « une politique de création d’emplois plus ambitieuse et plus adaptée aux réalités et besoins réels de notre territoire, compte tenu de la croissance démographique de l’île qui absorbera en cette année 2015 une grande partie des nouveaux postes créés sur le plan national ».
« Un plan d’urgence éducatif nécessaire »
Ils rappellent par ailleurs que « les revendications de la CGTR EDUC’ACTION demeurent d’actualité » et notamment la mise en place d’un plan d’urgence éducatif. Ce qui passe selon eux par des taux d’encadrement en emplois publics plus importants et la mise en place un plan pluriannuel ambitieux de rattrapage. Autres demandes : Que toute notre académie soit placée en zone d’éducation prioritaire et que les effectifs en classes soient sensiblement réduits.
Sur la question de la réforme des collèges, le syndicat y est toujours férocement opposé et se « dit partie prenante des processus d’actions au niveau de l’intersyndicale nationale, incluant une grève nationale en septembre et une manifestation nationale en octobre« .