Le député européen, M. Younouss OMARJEE, nous a reçus ce matin à l’hôtel le Saint-Denis à 10h30.
Nous avons souligné l’extrême pauvreté et la détresse dans laquelle se trouvent de nombreuses personnes âgées. Cela fait déjà quelques semaines, que nous travaillons sur des propositions concrètes pour améliorer le montant des petites retraites. Nous avons expliqué que les mesures sociales ponctuelles ne peuvent plus faire face à la montée grandissante de la misère, mais que le problème devait être traité à la base : le montant des retraites. Beaucoup de personnes âgées perçoivent des montants de retraite ridicule : 12€, 60,€… Nous estimons qu’il est inadmissible que ce montant soit inférieur au minimum vieillesse et que la légifération à outrance n’arrangeait pas les choses. Une harmonisation est nécessaire et qu’il était urgent de prendre des mesures qui aillent dans le bon sens. Certes les propositions peuvent paraître ambitieuses dans le contexte que veut bien décrire nos gouvernants, mais leur train de vie dispendieux devrait leur permettre de trouver les fonds pour assurer un minimum vital à toutes les personnes âgées.
Nous avons aussi évoqué le statut des mères de familles qui aujourd’hui ne perçoivent aucune retraite. Nous avons souligné l’injustice des conditions de l’ASPA pour les personnes âgées, notamment la récupération des sommes sur l’héritage. Le député européen nous a demandé si nous avions déjà été reçus par les députés de la Réunion. Nous avons indiqué que les députés de la Réunion avaient autre chose à faire que de recevoir les personnes qui s’engagent dans une démarche citoyenne, bien que ce sont celles qui soient en contact avec la population. Le seul député réunionnais qui a daigné faire recevoir régulièrement M. FAIVRE par ses collaborateurs est M. Thierry ROBERT.
A la fin de l’entretien, nous avons remis un dossier concernant l’affaire de construction évoquant les dérives de l’administration locale, les dérives de l’urbanisme et le député était surpris d’apprendre l’ampleur dramatique que notre affaire prend. Rencontrant le préfet dans l’après-midi, il s’est engagé à lui en parler.
Daniel FAIVRE, Président de l’ASIP
