Pas de scission entre Nadia Ramassamy et Didier Robert. Au cours d’une conférence de presse commune donnée ce mardi à Saint-Denis, l’actuelle 2ème vice-présidente de la Région et le locataire de la Pyramide inversée ont indiqué qu’ils partiront ensemble dès le premier tour pour les prochaines régionales de décembre.
Pour la présidente-fondatrice du parti Avenir Meilleur pour la Population de La Réunion (AMPR), qui avait choisi en 2010 de partir seule au 1er tour, ce choix de rejoindre Didier Robert lui paraît « logique », au vu du travail effectué ces cinq dernières années. « La plupart des projets engagés par l’actuelle majorité régionale sont avancés et certains terminés et me concernant, je trouve que la dimension humaine et sociale dans ce groupe a été respectée », déclare Nadia Ramassamy.
Pour la vice-présidente de la Région, le bilan de l’actuelle mandature régionale est « satisfaisant » dans de nombreux domaines, que ce soit dans celui de « l’égalité des chances », « du logement social », ou encore celui de « la continuité territoriale ».
Si elle se félicite de l’action régionale, Didier Robert tient également à rappeler l’implication de la présidente de l’AMPR. « Son engagement a été exemplaire pour la défense des familles les plus modestes », indique Didier Robert. « Avec Nadia Ramassamy, nous avons travaillé ensemble depuis 2010 et nous voulons continuer à porter des valeurs partagées », pour dit-il, « l’union des Réunionnais ». « C’est notre démarche pour le développement de La Réunion ».
Les grands projets : phase 2
Au cours de cette conférence de presse, Didier Robert en a profité pour rappeler que plus de trois milliards d’euros ont été engagés sous sa mandature depuis 2010, « lors de la première génération de grands projets », incluant notamment la NRL.
En cas de succès lors des prochaines régionales, Didier Robert compte bien engager la seconde phase de ces grands projets, en lançant notamment un gigantesque chantier de réhabilitation de logements pour la période 2015/2021. Coût du chantier : plus d’un milliard d’euros. « Nous avons aujourd’hui à La Réunion entre 16.000 et 20.000 logements insalubres. Dans le même temps, l’État ne réhabilite qu’entre 700 et 800 logements par an… », déplore-t-il.
Ce chantier de réhabilitation participera selon Didier Robert à la relance de la commande publique « en ciblant sur les PME et les TPE ».