La mobilité est un cheval de bataille de la Région Réunion. En proposant d’améliorer les relations avec les acteurs nationaux et internationaux en matière d’éducation et de formation, le Conseil régional cherche à permettre aux étudiants réunionnais d’exporter leur savoir mais également d’acquérir de l’expérience en suivant différents cursus.
Une nouvelle pierre à l’édifice de la mobilité a été posée cet après-midi lors du salon de l’Education qui se tient au Parc des Expos de Saint-Denis. La Région a signé une convention de partenariat pour la mobilité des jeunes réunionnais en licences professionnelles en IUT. « Le réseau national des IUT a permis de doubler en trois ans le nombre d’admissions des bacheliers dans différentes régions de la métropole. Environ 400 étudiants sont inscrits dans les IUT en 1ère, 2ème et en Licence professionnelle (…). Nous proposons à nos jeunes titulaires de BTS, d’un DUT ou autre niveau L2, une possibilité de poursuivre au-delà de l’offre de formations de l’IUT de Saint-Pierre, en Licences professionnelles en métropole« , explique Yolaine Costes, déléguée à la mobilité pour le Conseil régional.
Pour le moment, la Réunion ne dispose que de cinq filières de formations à l’IUT de Saint-Pierre. « Nous n’avons pas encore la possibilité de fournir toutes les filières de formation que l’on trouve en métropole, nous ne disposons à la Réunion que d’un faible éventail« , explique de son côté Franck Lucas, directeur de l’IUT de Saint-Pierre.
Cette convention signée par Franck Lucas, Yolaine Cosets et le représentant de l’Assemblée des directeurs d’IUT, Roland Occelli, va permettre de consolider les mécanismes d’accompagnement actuels et soutenir des partenariats novateurs. Les étudiants réunionnais pourront donc compléter leur parcours de formation supérieure ou développer des relations avec les entreprises de la zone océan Indien afin d’effectuer des stages professionnels.
« Notre volonté est que la mobilité doit être choisie et bien vécue. Nous mettons tout en oeuvre et nous souhaitons mettre en place une culture de la mobilité. (…) Se rendre ailleurs ne peut faire que grandir« , conclut Yolaine Costes.