Il n’y aura pas 12 mais 14 super-régions. Le chef de l’État, François Hollande, a présenté hier [dans une tribune]urlblank:http://www.leparisien.fr/politique/reforme-territoriale-la-tribune-de-francois-hollande-en-integralite-02-06-2014-3891649.php le projet de réduction des régions en métropole, passant de 22 à 14 régions.
La moitié de ces 14 super-régions (Bretagne, Pays de la Loire, Aquitaine, Nord-Pas-de-Calais, Corse, Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur) échappent à la fusion et restent inchangées.
En revanche, pour les autres, c’est la fusion assurée :
– Poitou-Charentes, Centre et Limousin
– Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon
- Auvergne et Rhône-Alpes
- Bourgogne et Franche-Comté
– Alsace et Lorraine
- Basse et Haute-Normandie
La carte des nouvelles régions, qui seront « de taille européenne et capables de bâtir des stratégies territoriales (…), prend en compte les volontés de coopération » déjà engagées et « sera soumise au débat parlementaire », assure François Hollande. « Mais il faut aller vite car il ne nous est pas permis de tergiverser sur un sujet aussi important pour l’avenir du pays ».
Le président de la République envisage par ailleurs la suppression des conseils généraux « à terme », mais « de manière progressive ». » La création de grandes régions, et le renforcement des intercommunalités absorberont une large part de ses attributions », indique-t-il. Une « révision constitutionnelle » est envisagée pour 2020.