Le maire de la commune de Saint-Louis, Claude Hoarau, organisera une consultation populaire dans le courant du mois de décembre prochain afin de savoir si les habitants des quartiers des Makes et de Bois de Nèfles Coco souhaitent ou non être rattachés à la commune de Saint-Louis ou bien à la commune rurale de La Rivière, lors du futur découpage prévu avant 2014. Les conseillers généraux et opposants, Cyrille Hamilcaro et Patrick Malet, ont mené une action commune le week-end dernier sur le terrain.
Ils ont pris la température dans près de 40 familles. « Les avis sont partagés » mais « le ressenti est le même » pour les deux conseillers généraux : « Les habitants des Makes et de Bois de Nèfles Coco préfèrent être rattachés à la commune de Saint-Louis », regrette Patrick Malet. « La Rivière risque d’être isolée », craint le conseiller général.
« La future commune rurale de La Rivière a besoin des Makes pour un développement touristique, avec une dynamique de population des hauts de souche à majorité riviéroise ! », précise le courrier explicatif envoyé à la population concernée par les deux élus. Patrick Malet montre ainsi son inquiétude pour La Rivière, qui est « un territoire riquiqui ».
De son côté, Cyrille Hamilcaro est favorable à ce que le quartier des Makes reste à Saint-Louis, « afin d’avoir une commune qui partirait de la mer à la montagne ! »
Enfin selon les deux hommes politiques, les citoyens des Makes doivent « voter en leur âme et conscience lors de la prochaine consultation », ne manquant pas de rappeler qu’après avoir « modifié les limites des cantons pour des raisons politiques en 1992, les communistes constatent qu’ils se sont trompés et veulent revenir aux cantons d’avant 1992 pour créer les nouvelles communes ».
