Malgré la pluie, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des solidarités et de la cohésion sociale, a visité le tout nouveau point d’accueil du RSA dans le quartier du Chaudron, à Saint-Denis. Accueillie par le directeur adjoint de la CAF (Caisse d’allocations familiales) à la Réunion, Frédérique Turblin, elle a tenu a faire un point sur le dispositif RSA mis en place il y a un mois en lieu et place du RMI.
« Depuis le 1er janvier, le basculement se fait à très bon rythme, sans file d’attente ni retard dans le traitement des dossiers. C’est un super bilan et la Réunion est le département d’Outre-mer le plus performant dans ce domaine« , explique Roselyne Bachelot-Narquin.
Dans le discours qui précédait sa visite au Chaudron, devant le président de la CAF et la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar, la ministre des solidarités et de la cohésion sociale a tenu à faire ses premières « recommandations » pour la mise en œuvre du RSA, à savoir l’accès aux droits, la participation des bénéficiaires, la politique d’insertion qui « constitue le cœur du dispositif » et la transition du RSTA vers le RSA.
Monique Orphée interpelle la ministre
Lors de sa visite, Monique Orphée, adjointe à la mairie de Saint-Denis, a interpellé la ministre sur la question de la diminution du nombre des contrats aidés mais aussi de la part de financement de l’État passant de 90 à 70%.
« On a sensibilisé le préfet sur le fait que les collectivités qui utilisent ces contrats aidés passent d’une prise en charge de 90 à 70%« , explique Monique Orphée à Roselyne Bachelot. Cette dernière lui répond qu’il n’est pas « illégitime de demander une participation étant donné que ces contrats ne sont pas autorisés en métropole« .
La ministre a tenu à souligner que « le dispositif du RSA permet désormais aux jeunes d’en bénéficier, alors que les anciens gouvernements de droite comme de gauche s’étaient toujours refusés à élargir le RMI aux moins de 25 ans« .