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Que faire de nos djihadistes « français » ?

C’est là la question sur laquelle, aujourd’hui, se penchent journalistes et politiciens, de droite comme de gauche. Certains parlent de les envoyer, ces djihadistes, faire un séjour en prison dès leur retour du djihad, d’autres de seulement imposer à ces enfants prodigues un stage de décontamination, un petit lavage de cerveau en douceur, avant de […]

Ecrit par André Pouchet – le lundi 24 novembre 2014 à 09H09

C’est là la question sur laquelle, aujourd’hui, se penchent journalistes et politiciens, de droite comme de gauche. Certains parlent de les envoyer, ces djihadistes, faire un séjour en prison dès leur retour du djihad, d’autres de seulement imposer à ces enfants prodigues un stage de décontamination, un petit lavage de cerveau en douceur, avant de leur ouvrir tout grand nos bras magnanimes, d’autres encore de faire en sorte qu’ils se trouvent dans l’impossibilité physique de rejoindre les champs de bataille du Proche-Orient…

Le simple citoyen, l’homme du peuple, lui, écoute tous ces beaux parleurs avec quelque étonnement. Il est franchement décontenancé. Tant, pour lui, la réponse, la réponse de simple bon sens, va de soi, s’impose avec force. Elle est tellement évidente, cette réponse, qu’il a du mal à comprendre que personne ne songe à la mettre en œuvre ! Ces volontaires du djihad, pourquoi faudrait-il les empêcher de partir et pourquoi faudrait-il les laisser ensuite revenir, se demande-t-il très naïvement ? Pour lui, ce qu’il convient de faire, c’est bien tout le contraire : encourager les départs et interdire les retours !

De quel droit – à moins que ceux-ci ne soient encore mineurs – pourrait-on en effet interdire à nos candidats au djihad de quitter notre territoire pour se rendre où bon leur semble faire ce que bon leur semble ? La France, contrairement à la défunte RDA ou la trop vivante République populaire de Corée du Nord, s’interdit – et c’est heureux ! – d’emprisonner ses ressortissants à l’intérieur de ses frontières !

D’ailleurs, les djihadistes, contrairement à nos hommes politiques inconséquents, sont, eux, parfaitement cohérents dans leur démarche. A-t-on pris la peine de regarder cette très instructive vidéo de propagande islamique, dans laquelle nous pouvons voir trois barbus fanatisés appeler leurs coreligionnaires se trouvant sur notre sol à venir sans tarder les rejoindre en Irak, ou alors, faute de mieux, à s’employer énergiquement à semer la terreur dans notre pays en recourant à tous les moyens dont ils peuvent disposer : explosifs, couteaux, voitures, poison ? Eh bien, pour donner plus de poids à leurs véhémentes exhortations, ceux-ci jettent au feu leurs passeports français et le spectateur a ainsi le loisir, le temps que durent leurs petits sermons, de voir ces derniers se consumer sous ses yeux !

La vérité, c’est que ces djihadistes présentés par nos médias comme « français » ne le sont pas du tout. Il y a là un abus de langage que vient corroborer le spectaculaire autodafé auquel ceux-ci ont tenu à se livrer devant la caméra. Mais, dira-t-on, ils sont pourtant bien officiellement détenteurs de papiers français ! Peut-être le sont-ils… Mais suffit-il d’un bout de papier pour se considérer comme tel ? La preuve en est que non ! D’ailleurs, la plupart d’entre eux sont en fait des binationaux, qui possèdent en même temps des papiers tunisiens, marocains ou algériens, et la loi française, dans ce cas, permet explicitement de les déchoir de leur nationalité française. Qu’attend-on alors pour appliquer la loi ?

Mais quid de ceux – une minorité – qui ne posséderaient pas la double nationalité, voire qui seraient « français de souche », m’objectera-t-on peut-être ? Eh bien, ceux-là, respectons leur choix : puisqu’ils se veulent exclusivement sujets du califat islamique, faisons en sorte que la loi française permette de les déchoir eux aussi de cette nationalité qu’ils récusent. Il suffirait pour cela d’un vote de la représentation nationale. Mais nos députés le voudront-ils ? D’ailleurs peut-on imaginer qu’un Maxime Hauchard ou un Mickaël Dos Santos, lesquels se sont publiquement affichés en égorgeurs barbares, puissent un jour oser revenir en France où de lourdes peines de prison les attendent ?

Oui, c’est une réponse républicaine, une réponse juste et forte, capable d’intimider tous ces djihadistes potentiels ou déclarés qu’attendent aujourd’hui les Français, et non de pitoyables tentatives pour faire diversion et noyer le poisson, lesquelles tentatives ne peuvent qu’encourager nos ennemis à persister dans la voie criminelle où ils se sont engagés.

 

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