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Quand la Possession et le Port pédalent vers le passé

A la veille du 20 décembre, quelques associations et clubs de cyclisme du Port et de la Possession proposaient aujourd'hui de redécouvrir les lieux historiques de la période de l'esclavage, dans la région de la Possession.

Ecrit par Johanne Chung To Sang – le samedi 19 décembre 2009 à 19H43

Le port de débarquement des esclaves, le « tamarin de Sarda Garriga », ou la stèle de commémoration de l’abolition de l’esclavage, voilà autant de lieux que les amateurs de vélo ont pu découvrir et redécouvrir tout au long de leur ballade ce matin.

L’initiative, venue du club Transport Vélo-ville du Port et de l’Association Cyclotourisme de Bourbon, a été accueillie de façon enthousiaste par les cyclistes. Ils étaient donc 35 à parcourir les différents sites historiques ce matin.

Des rues aux noms d’esclaves marron

Tout le long, des explications et des anecdotes sur le passé ont rappelé aux jeunes comme aux moins jeunes cyclistes que ces lieux qu’on fréquente tous les jours ont une histoire riche. La médiathèque Héva par exemple, dénommée ainsi du nom d’une ancienne esclave marron, ou alors les nombreuses rues dont les noms viennent d’autre esclaves marrons, comme la rue Cimendef ou Anchaing.

Allier le vélo et l’histoire de son île, voilà une activité qui réjouit Simone, une des participantes et membre du club Transport Vélo Ville. « Parmi les personnes présentes, j’ai remarqué que beaucoup ne connaissaient pas Anchaing ni son épouse Héva, ni l’existence de cette stèle au port de débarquement des esclaves« , constate-t-elle.

Jacques Julie, responsable de l’association Cyclo-touriste de Bourbon est à l’origine de la démarche. Comme il l’explique, « nous avons demandé l’organisation de cette manifestation à l’occasion du 20 décembre. On a voulu marquer le coup, avec l’aide de la mairie et des associations« .

Le « tamarin Sarda », « lieu fort« 

Quant à Roland Lambert, qui a guidé les associations au long de cette activité culturelle et sportive, il soulignait la richesse historique des lieux visités, tel le « tamarin Sarda », qui pour lui est un lieu fort. « C’est le lieu où Sarda Garriga s’est arrêté pour se reposer, en montant de la Ravine à Malheur« , raconte-t-il.

Enfin, après l’effort, le réconfort, puisque nos cyclistes amateurs d’histoire ont pu partager un pique-nique dans les hauts de la Possession, où les traditionnels rougail saucisses et carry poulet en ont régalé plus d’un.

 

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