Après deux mois de contestation de la loi Travail, Pierre Gattaz vide son sac et fustige la CGT. Les mots frisent parfois l’extrême.
Le président du Médef y va de ses petites comparaisons ,« pour moi le sigle CGT est égal à chômage », « la CGT se radicalise ». Pierre Gattaz parle même de « dictature stalinienne » au sujet de l’épisode des non-parutions des quotidiens.
« Faire respecter l’Etat de droit, c’est faire en sorte que les minorités qui se comportent un peu comme des voyous, comme des terroristes, ne bloquent pas tout le pays. (…) Quand le syndicat du livre-CGT empêche la parution de quotidiens au motif que ceux-ci ont refusé de publier le tract de monsieur Martinez, il me semble que l’on est dans une dictature stalinienne », a-t-il déclaré.
« On ne peut pas laisser une minorité agissante, révolutionnaire, paralyser l’économie. C’est la capacité de la France à se réformer qui est en jeu, assène-t-il.