Revenir à la rubrique : Courrier des lecteurs

Protégeons l’Antarctique pour maintenir la biodiversité

A partir du 22/10/2012, se tient à Hobart, en Tasmanie, la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique. On y examinera la proposition conjointe de la France, de l’UE, et de l’Australie, de protéger les zones océaniques riveraines du continent glacé. L’Antarctique est déjà protégé des activités humaines […]

Ecrit par bruno Bourgeon, Alain Busser, membres EELVR – le jeudi 25 octobre 2012 à 12H26

Aucune image à la une trouvée pour cet article.

A partir du 22/10/2012, se tient à Hobart, en Tasmanie, la Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique. On y examinera la proposition conjointe de la France, de l’UE, et de l’Australie, de protéger les zones océaniques riveraines du continent glacé.
L’Antarctique est déjà protégé des activités humaines par le traité de 1959, mais il n’en est pas de même pour les océans alentour. Le krill, par exemple, nourriture exclusive des cétacés, a vu sa masse biologique divisée par 5 avec le réchauffement climatique. Et qui dit moins de krills, dit moins de baleines, donc moins de matières fécales de baleine -qui est la nourriture du phytoplancton, lequel produit 50% de l’oxygène terrestre en trappant le gaz carbonique-, et par conséquent plus de CO2 dans l’atmosphère.
La proposition est de créer 7 zones pour une superficie totale de 2,5 millions de km2. Dans ces zones, la France privilégierait plutôt une pêche durable préservant la ressource halieutique, alors qu’une trentaine d’associations écologistes s’accordent pour une protection maximale. En effet on ignore tout, et de la reproductivité des espèces, et de la quantité de la ressource. Le principe de précaution maximale devrait s’appliquer. Par exemple, dans la baie de Prydz, au sud de l’Océan Indien, les jeunes légines font probablement partie d’une population plus grande, mais on l’ignore totalement.
D’autres projets seront examinés à Hobart, comme la mise en place d’une zone protégée en mer de Ross. Mais la question de l’exploitation minérale des fonds marins reste (heureusement) exclue des discussions, selon le traité de Madrid de 1991 qui interdit cette exploitation jusqu’en 2048.
Puisque La Réunion abrite les bureaux des TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises), il serait souhaitable qu’une information de l’administrateur des TAAF soit donnée sur la protection de la réserve marine antarctique, à l’issue de la Convention qui se clôt le 31 octobre.

Bruno Bourgeon, Alain Busser
Membres EELVR

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Invitation à l’attention de Madame Geneviève Guévenoux, Ministre déléguée aux Outre-mer, de la part des 42 000 signataires du Collectif Oasis Réunion

Madame la Ministre. 

Notre Collectif, qui représente les plus de 42 000 signataires du Manifeste d’Oasis Réunion, a le plaisir de vous inviter, si vous étiez sur l’île entre le 17 et le 22 avril, à venir nous rendre visite dans Les Jardins Familiaux du Chaudron à SAINT-DENIS, soit le mercredi 17 avril à 10H, soit les samedi 20 et dimanche 21 avril, à l’occasion du GRAND NETTOYAGE DE LA RÉUNION que nous organisons en célébration de la Journée Mondiale de la Terre 2024. 
Le petit spot vidéo d’une minute visible à ce lien  en fait une courte mais « intense » présentation.