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Progression des infections à gonocoque en France

Les infections à gonocoques sont en augmentation depuis plusieurs années. Selon les résultats fournis à l’Institut de veille sanitaire (InVS) par deux réseaux spécialisés dans la surveillance de ces infections (RENAGO et RésIST), l’augmentation s’est poursuivie entre 2008 et 2009 (+52 %).   Cette progression a été observée sur l’ensemble du territoire. Elle est légèrement moins […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 19 août 2010 à 15H10

Les infections à gonocoques sont en augmentation depuis plusieurs années. Selon les résultats fournis à l’Institut de veille sanitaire (InVS) par deux réseaux spécialisés dans la surveillance de ces infections (RENAGO et RésIST), l’augmentation s’est poursuivie entre 2008 et 2009 (+52 %).  
 
Cette progression a été observée sur l’ensemble du territoire. Elle est légèrement moins importante en Ile- de-France (+38 %) où on constate une augmentation chez les hommes (+44%) et une relative stabilité chez les femmes (-5 %). Dans les autres régions en revanche, l’augmentation du nombre de cas (+54 %) se vérifie à la fois chez les hommes (+51 %) et chez les femmes (+75 %).
 
L’augmentation de l’incidence des urétrites masculines observée par les médecins généralistes du réseau Sentinelles en 2009 corrobore les constats des réseaux de surveillance spécialisée.
 
Les infections à gonocoques sont des infections sexuellement transmissibles (IST) dues à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elles touchent essentiellement des sujets jeunes, le plus souvent des hommes (environ 85 %), chez qui elles provoquent des urétrites douloureuses. Le diagnostic d’infection gonococcique est relativement aisé chez l’homme en raison de ses symptômes, et son traitement par antibiotique simple et efficace. L’infection non traitée peut être à l’origine de complications graves et favoriser la contamination par d’autres IST.  
 
Ces affections, symptomatiques chez l’homme, sont un bon indicateur de l’évolution des comportements sexuels à risque.  
 
En présence de signes cliniques ou en cas de prise de risque (rapport non protégé avec un partenaire occasionnel ou avec des partenaires multiples), il est recommandé de consulter un médecin. Le traitement antibiotique doit être adapté selon les recommandations de l’Afssaps (Mise au point « Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées » – 2008). Comme pour toutes les IST, l’usage du préservatif est le meilleur moyen d’éviter une éventuelle contamination par le gonocoque.

 

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