François Caillé est arrivé, puis ressorti décontracté 1h30 après son arrivée au palais de justice de Champ Fleuri. Le tribunal de commerce a ordonné le prolongement de la procédure de sauvegarde pour six mois. François Caillé n’a pas souhaité s’exprimer face à la presse, c’est son avocat qui a expliqué le déroulement de l’audience, résumé dans le communiqué de presse ci-dessous. Plusieurs dizaines de salariés étaient présents, inquiets pour leur avenir.
A noter par ailleurs que les trois sociétés du pôle Car (vente de véhicules d’occasion) qui devaient être mises en liquidation font l’objet d’un renvoi. Le tribunal de commerce prendra sa décision dans trois semaines.
Voici le communiqué :
« Le tribunal de commerce mixte de Saint-Denis vient d’ordonner, ce jour, le renouvellement des périodes d’observation des sociétés composant le groupe Caillé, sous procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire.
La première période d’observation a été consacrée au rétablissement des fonctions vitales des entreprises gravement affectées par la rupture de leurs approvisionnements et à l’éradication des principaux foyers de pertes. C’est désormais chose faite, les approvisionnements ont repris.
Les résultats d’avril à fin août ont été gravement impactés par ces éléments exceptionnels mais les résultats du mois d’août, premier mois de fonctionnement normal et les premiers éléments du mois de septembre démontrent que le Groupe va cesser de perdre l’argent a même commencé à en gagner. C’est une excellente nouvelle pour l’économie de l’île d’autant que ce résultat n’était pas acquis.
Dès aujourd’hui s’ouvre une nouvelle phase, celle de la consolidation et de l’amélioration des résultats de nos deux branches d’activités.
Et à partir de cette capacité bénéficiaire établie et projetée dans l’avenir, doivent s’ouvrir avec les créanciers, notamment bancaires, des négociations sous l’égide du CIRI (Comité Interministériel de Restructuration Industrielle) qui devront permettre de conclure un accord consensuel de remboursement des dettes.
Les négociations qui vont s’ouvrir auront lieu sur la base de critères économiques et juridiques. Elles seront longues et techniques et nécessiteront une impérative discrétion, condition indispensable à leurs réussites. »