La première session d’assises de l’année 2010 s’ouvre aujourd’hui pour deux semaines. Six affaires, résumées dans la presse, seront jugées.
Première semaine :
– Un adolescent de 16 ans au moment des faits (le 29 juillet 2007) est accusé de viol par une amie. Les faits se seraient déroulés lors d’une fête d’anniversaire à Takamaka. L’accusé ne changera jamais de version : il y a bien eu relation sexuelle mais sa partenaire était consentante.
– Un mineur de 12 ans au moment des faits accuse de plusieurs viols le fils d’un ami de son père, âgé de 16. Les faits se seraient déroulés en 2004 et la plainte déposée en 2007. L’accusé, qui prétend que la victime était consentante, comparait libre.
– Une jeune femme de 25 ans porte plainte, en 2005, pour viol contre son père et son parrain. Ses parents sont séparés et elle habite à Orléans avec sa mère. C’est lors des vacances à la Réunion avec son père que le jeune fille était violée depuis l’âge de quatre ans. Des faits partiellement reconnu par l’accusé.
Deuxième semaine :
– Un homme, qui n’aurait pas supporté la rupture, attend son ex-concubine devant chez elle en juillet 2008. Il l’aurait ensuite emmené dans un champ de cannes à Sainte-Suzanne pour la violer.
– Dans une famille de Saint-André très soumise à des rites de sorcellerie, la fille de 17 ans auraient pris la place de sa mère dans le lit conjugal. Des relations incestueuses ont eu lieu et une fille en est née en 2006.
– Un gramoune fait appel des 18 ans de réclusion dont il a écopé en première instance. Il est accusé du viol de sa belle-petite-fille alors qu’elle avait 12 ans. La victime, jeune majeure et qui venait d’être mère, est décédée dans le courant de l’année 2009.