Revenir à la rubrique : Communiqué

Première réussie pour l’Odhirathon

La première édition de l’Odhirathon s’est achevée samedi, dans une ambiance festive, avec l’animation Danses en ville. Plusieurs centaines de personnes ont participé aux initiations de danse organisées en simultanée sur trois sites : à Saint-Denis (Barachois), au Port (littoral Nord et à Saint-Paul (place du débarcadère). Salsa, kizomba, country, dance hall, afrojazz, séga… il y […]

Ecrit par Zinfos974 – le dimanche 02 juillet 2017 à 15H25

La première édition de l’Odhirathon s’est achevée samedi, dans une ambiance festive, avec l’animation Danses en ville. Plusieurs centaines de personnes ont participé aux initiations de danse organisées en simultanée sur trois sites : à Saint-Denis (Barachois), au Port (littoral Nord et à Saint-Paul (place du débarcadère). Salsa, kizomba, country, dance hall, afrojazz, séga… il y en avait pour tous les goûts.

La veille, vendredi 30 juin, les artistes Tiloun, Nathalie Natiembé, Gren Sémé, Ousanousava et la marraine Nicole Dambreville ont offert quatre heures de concert aux spectateurs de la cité de Arts. Côté murs, les graffeurs Méo et Wa Roox ont laissé une empreinte artistique géante sur le thème de la prévention.

Ces trois temps forts culturels ont ponctué une semaine de sensibilisation et de levée de fonds en faveur de la recherche contre les maladies ODHIR : obésité, diabète, hypertension, inusffisance rénale chronique. Près de 80 bénévoles (personnels de l’Aurar, du groupe E.Leclerc, patients) ont participé aux opérations de collecte dans les commerces et sur les sites d’animations.

Selon les premières estimations, qui restent à consolider, le bilan des dons s’élève à environ 100 000 euros. « Pour une première, la mobilisation a été remarquable de la part des artistes, des entreprises et du grand public, commente Jean-Max Labonté, président du comité d’organisation. Les gens ont  été très sensibles au message et à la cause. Cela nous encourage à installer durablement la manifestation ».

Au moins un Réunionnais sur cinq est touché par les maladies chroniques ODHIR. Un pôle de recherche pluridisciplinaire, basé au Port – qui réunit des médecins de l’Aurar, du CHU, des chercheurs de l’Inserm et du CNRS de Lille – étudie la spécificité de ces pathologies, qui sont trois à quatre fois plus élevées à la Réunion qu’en métropole. Via le fonds de dotation Philancia, les fonds collectés par l’Odhirathon vont directement servir à la poursuite des projets de recherche.

Pour rappel, certains travaux ont déjà abouti à des découvertes prometteuses, notamment l’identification de deux gènes rares responsables de l’insuffisance rénale au sein de deux familles réunionnaises. D’autres résultats sont attendus prochainement pour le diabète.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Ouverture de l’accès aux essais cliniques des cancers digestifs, pour les patients à La Réunion

La Fédération Francophone de Cancérologie Digestive (FFCD) et le Pôle Recherche Clinique et Innovation du Groupe de Santé CLINIFUTUR, membre du GCS Recherche SCERI, ont annoncé la signature en 2024 d’une convention de collaboration inédite. Cette collaboration permettra, pour la première fois, à des patients situés à La Réunion et Mayotte, d’être inclus dans les essais thérapeutiques académiques conduits par la FFCD.