Convaincue que ses revendications listées sur 18 points au total, qui pourront être détaillés lors d’une prochaine conférence de presse, sont justes et posées sur un constat essentiel, la dégradation des conditions de travail, l’UNSA SNMSAC tient à préciser aux salarié(e)s et à l’opinion publique qu’elle a été une des deux Organisations Syndicales à signer le Protocole de Prévention des Conflits mis en place par la Direction Générale en Août 2015, juste après être sortie d’un préavis posé au mois de Juillet 2015, dénonçant des accords de rémunération jugés non acceptables par un grand nombre de PNC.
Une OS ne peut faire preuve de plus de bon sens, de lucidité et de raison en sortant d’un préavis et en signant un protocole de prévention des conflits en se basant sur un rapport de confiance envers les dirigeants de l’entreprise.
Ce protocole a été parfaitement respecté ces dernières semaines et suite aux différentes réunions prévues dans le cadre de ce protocole, dont la dernière a eu lieu en date du 21 décembre dernier, les PNC à travers l’UNSA SNMSAC n’a pas obtenu satisfaction.
Aujourd’hui, un nouveau préavis est posé, ce qui met en exergue une confiance totalement rompue. Si l’UNSA SNMSAC n’a pas signé la Charte du Dialogue Social, en précisant ici qu’elle n’est pas la seule OS à ne pas l’avoir signée, c’est bien parce que cette charte est l’antithèse des rapports sociaux existants au sein de l’entreprise.
Fidèle à ses valeurs et convictions, l’UNSA SNMSAC assume totalement de ne pas voir sa signature sur cette charte, alors que le climat social n’a jamais été aussi dégradé. Cette dégradation aujourd’hui s’étend aux conditions de travail. Ce qui n’est plus acceptable.
Marie-Noëlle Wolff, déléguée syndicale UNSA AERIEN
