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Pourquoi des transporteurs mènent une opération escargot?

Un groupe de transporteurs mène ce matin une opération escargot entre l’ouest et le nord. Une quinzaine de camions se suivent en file indienne en roulant au pas. Ils se trouvaient à 9h à hauteur de la ville de La Possession. L’opération est menée par Jonathan Rivière, un chef d’entreprise en colère par « l’attitude » du […]

Ecrit par – le vendredi 02 septembre 2016 à 09H24

Un groupe de transporteurs mène ce matin une opération escargot entre l’ouest et le nord. Une quinzaine de camions se suivent en file indienne en roulant au pas. Ils se trouvaient à 9h à hauteur de la ville de La Possession.

L’opération est menée par Jonathan Rivière, un chef d’entreprise en colère par « l’attitude » du groupement SBTPC GTOI VINCI Construction.

Le transporteur se dit victime d’un règlement de comptes de la part du groupement depuis qu’il a déposé une motion en préfecture le 18 janvier dernier. Cette motion réclamait l’arrêt de l’importation de roches venues de Madagascar.

La goutte qui a fait déborder le vase est intervenue ce mercredi 31 août. « Je me suis rendu au bureau de la GTOI et j’ai été jeté comme un chien. Je me pose des questions. Pourquoi dans les médias le groupement nous dit qu’il manque des roches pour continuer ce chantier de la Nouvelle Route du Littoral alors que moi, je possède plus de 300.000 tonnes d’après les études réalisées et qui figurent dans l’arrêté préfectoral du 5 mai 2016 et que le groupement refuse ?« , explique le gérant de la société de transport ERTTA.

« Je me suis battu pour faire de mon mieux pour assurer la livraison de roches sur le chantier de la Nouvelle Route du Littoral, pour respecter les normes et pour créer de l’emploi. Aujourd’hui je me retrouve en difficulté après avoir investi pour ma plateforme de stockage et de livraison d’andains. J’ai une trentaine de salariés qui vont être mis au chômage si je ne peux plus livrer ces roches », témoigne-t-il de sa délicate situation.

 

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