Les forces étrangères sont derrière les manifestations prodémocratie qui paralysent Hong Kong depuis plusieurs semaines. C’est ce qu’affirme le très décrié chef de l’exécutif de Hong Kong, Leung Chung-ying, qui a cependant refusé d’identifier ces « forces extérieures ».
Invité dimanche soir d’une chaîne de télévision locale, Leung Chung-ying a déclaré « ne pas aller dans les détails, mais il ne s’agit pas entièrement d’un mouvement interne ». Il a ajouté que les manifestations avaient désormais « échappé à tout contrôle » et appelle désormais à un « règlement pacifique et sensé du problème ».
La presse chinoise, elle, a été plus explicite et a accusé à plusieurs reprises des « forces antichinoises », comme les Etats-Unis, de manipuler les manifestants.
Les manifestants réclament la démission de Leung Chun-ying, qu’ils qualifient de « marionnette de Pékin », et veulent également l’instauration d’un véritable suffrage universel dans le territoire autonome qui vit sa plus grave crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997.