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Pour Nicole Dambreville, Jovani Louise « nous livre sa version de Dracula »

"La genèse de Dracula" remet le couvert après 4 dates complètes et 1300 spectateurs en juin 2016. Le spectacle 100 % local fait son grand retour. Vendredi dernier, la joyeuse troupe d’une trentaine d’artistes se produisait au théâtre Luc Donat au Tampon et parmi les spectateurs, une spectatrice bien que bienveillante également exigeante, Nicole Dambreville. La comédienne et chanteuse très prise par son agenda n’avait pas pu assister à la saison 1 mais en avait déjà "beaucoup entendu parler". Elle nous livre ses impressions.

Ecrit par PB – le mardi 27 septembre 2016 à 16H49

Pour Nicole Dambreville, Jovani Louise Pour Nicole Dambreville, Jovani Louise Pour Nicole Dambreville, Jovani Louise « J’y suis allée avec une idée en tête pensant que c’était une histoire de vampire mais pas vraiment en fait ». Dans « La genèse de Dracula », Jovani Louise « nous livre sa version de Dracula » dans laquelle il est moins question du légendaire vampire que d’amour et d’acceptation des différences. « On se laisse facilement embarquer par cette histoire et la teneur du message », confie Nicole Dambreville. 

Wula, interprété par Jovani Louise lui-même, est un androgyne qui assume sa féminité. Vlad, héritier d’une puissante famille de l’île, tombe sous son charme et malgré son amour cède à la pression familiale et finit par épouser celle qui lui est destinée. « Le metteur en scène, qui n’a pas eu peur de prendre des risques nous offre un spectacle, coloré et dynamique. J’ai d’ailleurs été bluffée par  Jovani que je connaissais en tant que danseur. J’ai été réellement surprise par sa prestation de chanteur ». 

La dernière vendredi soir

Pour la comédienne, chanteuse et jury de l’émission Génération Run Star, d’autres comédiens se sont également illustrés cette nuit là au théâtre Luc Donat, Elica Rajoeliariosa, « un véritable boute-en-train sur scène » mais aussi Sébastien Payet et Fredo-Enzo Ichouza, « une nouvelle personnalité qui fait plaisir à voir ». Dans l’ensemble sur scène, le mix amateurs et professionnels est réussi, « tous déploient une sacrée énergie, tous ont une sacrée niaque« . 

Nicole Dambreville le répète, elle s’est laissée embarquée en même temps que Wula, métamorphosée en une créature immortelle.  Tout au long des 15 tableaux chorégraphies,  « on vibre avec les comédiens ».

Seul petit bémol pour l’artiste, « le son qui n’était pas au rendez-vous en raison d’un problème technique ». Parce qu’elle a aimé et que « le déplacement en vaut le coup », Nicole Dambreville réitérera l’expérience pour la dernière date, le 30 septembre 2016 au Théâtre de Champ Fleuri, car au final « le spectacle nous permet de nous interroger sur nos propres attitudes face à la différence ».

 

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