Cette fois-ci, on y est ! Nassimah Dindar a dit ce que les employés, la direction et le conseil d’Administration de l’Association régionale d’aides sociales territorialisées, pensaient depuis des mois déjà : “on veut la tête des cadres et administrateurs de l’Arast”.
Sur Freedom et pendant plusieurs minutes, la présidente du Conseil général a pointé du doigt “la mauvaise gestion de la structure”. “Ses difficultés financières actuelles relèvent de l’incompétence et de l’irresponsabilité des dirigeants de l’Arast”.
Nassimah Dindar a précisé que “ses services ont alerté à plusieurs reprises la direction de l’association sur sa gestion fantaisiste”. Selon la présidente du Conseil général, “un déficit s’est rajouté à un autre déficit. Aujourd’hui, ce déficit se monte à 10 millions d’euros”.
“L’Arast va devoir licencier aujourd’hui”
Cela s’expliquerait aussi par “le nombre trop important de cadres et des salaires élevés qui plomberaient le budget”. “L’Arast est en train de revivre ce qui a entraîné la liquidation judiciaire de l’ex-Saint-Jean-de-Dieu. Cette fois-ci, ce sont 1.200 salariés qui risquent de perdre leur travail”.
“L’Arast va devoir licencier aujourd’hui”. Dans ses propos, Nassimah Dindar s’octroie le rôle de Zorro. Elle a indiqué que le Conseil général a voté une rallonge financière pour “payer le salaire des employés jusqu’à la fin de l’année, et 4,5 millions d’euros pour régler des indemnités de licenciement”.
Les travailleurs de l’Arast présents sur le piquet de grève étaient à l’écoute de la radio au moment de l’intervention de Nassimah Dindar sur Freedom. Nous vous donnerons leurs impressions dans un prochain article.