Si Nicolas Sarkozy a parlé de la Réunion en terme de « pôle d’excellence » dans le domaine de la santé lors de sa dernière visite en début d’année, Didier Robert retient surtout la transformation prochaine du CHR en CHRU. Ce qui pour le candidat est « un enjeux majeur pour la population réunionnaise (…) ».
Le Tamponnais souhaite, avec la mise en place de l’Assemblée Unique en 2014, « regrouper les secteurs de la santé dans les mêmes compétences » et la mise en place complète du premier cycle des études médicales à La Réunion. « Un centre de formation comparable à la métropole, donnant la même formation aux étudiants réunionnais » indique Yolaine Costes, 8ème sur la liste.
« J’ai l’ambition de faire de La Réunion une référence dans l’Océan indien en termes de recherches sur les maladies tropicales émergentes » écrit le candidat dans sa lettre, avec l’idée de favoriser « l’intégration des chercheurs réunionnais dans des réseaux de recherches français et internationaux ».
Le candidat du Sud promet aussi de mettre en œuvre « un programme spécifique concernant le médico-social ». Un volet qui serait pris en charge par Valérie Bénard. « On ne peut pas faire de développement économique sans tenir compte de la santé » affirme l’ex-cadre administratif de l’Arast.
Dans son programme, Didier Robert envisage de financer les écoles d’infirmières spécialisées et « compléter le dispositif de formation paramédicales » qu’il voudrait structurer au sein d’un institut polytechnique des métiers de la santé. « Je mettrai tout en œuvre pour permettre, au-delà de la réévaluation générale du diplôme à Bac+3, à certaines spécialités infirmières de bénéficier d’une reconnaissance de niveau Master par le biais de la validation des acquis (…) ».
Le CHU, c’est « la création de 700 emplois par an » assure Serge Camatchy, qui regrette que la Région ait « préféré mettre de l’argent dans de grosses infrastructures » alors que la santé est « un vivier d’emplois ».