Il fallait s’y attendre. J’en aurais mis ma main à couper !
Trois pâles voyous, beurrés, vindicatifs, violents par nature, s’en prennent à un vendeur de poulets grillés au Port et le tabassent sévèrement. L’un d’eux est chopé par les gendarmes et passe cet après-midi (courrier du 18/08) en comparution immédiate.
C’était réglé comme du papier à musique : depuis ce matin, ses parents sont en train de pleurer sur Freedom : « Ca in bon marmaille, ça. Lé pas méchant, lu. Daoir c’est le vendeur d’poulets la insulte à lu èk son bande camarades ! »
C’est à se la prendre et se la mordre. Autrement dit, mieux vaut entendre ça que d’être sourd.
Alors, si ces abrutis de parents sont capables d’énoncer de telles énormes conneries à la radio, moi je leur dirai tout aussi publiquement :
Si votre fils est comme ça, c’est de VOTRE FAUTE ! C’est parce que vous avez toujours soutenu cet abominable crétin qu’il est ce qu’il est. C’est parce que vous êtes cons qu’il est violent. Vous auriez pu le corriger tant qu’il en était encore temps mais non, « touche pas mon zenfant, ça in bon marmaille, ça ! »
Vous avez semé ? Eh bien récoltez maintenant.
Jules Bénard