14H35 : Le président de la FDSEA, Frédéric Vienne, regrette le choix opéré par la préfecture de recevoir en premier lieu les syndicats d’ouvriers plutôt que le groupe Tereos puisque, dit-il, les revendications des planteurs sont connues et n’ont pas varié depuis deux semaines. Après ce premier tour de table, les représentants du groupe industriel ne sont, eux, attendus qu’à 17H.
14H30 : La préfecture reçoit ce jeudi après-midi les acteurs de la filière canne. Dès 14H30, ce sont les planteurs qui seront reçus en premier afin de réaffirmer leur revendication, inchangée depuis le début du bras de fer : une revalorisation du prix de la tonne de canne de 6 euros là où l’usinier Tereos ne concède pour l’instant que 49 centimes d’effort.
Placée sous l’égide de la médiation préfectorale, cet après-midi de travail doit avant tout calmer les esprits. L’usinier fait face, depuis la semaine dernière mais de façon plus marquée depuis mardi, à un blocage des sites de Bois Rouge par la FDSEA et du Gol par le syndicat majoritaire, la CGPER.
Mardi dernier, lors de la précédente réunion dans les locaux de la Direction de l’agriculture à la Providence, les industriels n’étaient pas venus. Une manière pour eux de marquer leur désapprobation face aux blocages et [les « intimidations » exercées]urlblank:http://www.zinfos974.com/Filiere-canne-sucre-De-nouvelles-atteintes-et-intimidations-inacceptables-et-injustifiees_a115203.html , disent-ils, contre les employés de leurs différents sites. Les sites des centrales thermiques (Albioma) et des distilleries (Savanna et Rivière du Mât) sont aussi impactés.
Planteurs et usiniers connaissent tous deux l’importance de trouver un terrain d’entente rapidement, avec pour ligne d’horizon la campagne sucrière qui doit commencer fin juin.