Alerté par un chauffeur de bus qui passait dans le coin, un éleveur de bovins de la Plaine des Cafres a eu la désagréable surprise de constater qu’une de ses bêtes avait été tuée et dépecée pendant la nuit. Tout laisse à penser que les voleurs ont dépecé l’animal directement sur place. « Ils n’ont rien laissé, que les mauvaises choses », soupire l’éleveur, Antoine le Bihan, dont l’élevage se situe à proximité du lieu-dit « Notre Dame de la Paix », un quartier habituellement tranquille.
Un veau se retrouve au sevrage forcé
La vache a certainement été abattue avant d’être découpée sur place. Autre mauvaise nouvelle pour l’éleveur, la vache venait de vêler il y a moins de trois mois. Le jeune veau n’était donc pas encore sevré. Il se retrouve du jour au lendemain sans pouvoir téter. Antoine Le Bihan s’inquiète pour lui et espère que le vétérinaire lui apportera de bonnes nouvelles cet après-midi. » Pour lui donner du lait au biberon, un veau de trois mois, ce sera difficile », explique l’éleveur, un peu abattu.
Plainte à la gendarmerie
Antoine le Bihan a d’ores-et-déjà porté plainte auprès de la gendarmerie. Il estime sont préjudice à environ 2.500 euros car, outre la perte de l’animal, la vache tuée ne pourra évidemment plus lui donner de veaux, une perte supplémentaire dans son chiffre d’affaires. Vu le carnage et les conditions du dépeçage, l’éleveur est convaincu que les voleurs étaient plusieurs pour accomplir leur sale besogne au milieu de son champs.