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Philippe Naillet: « Les militants ne vivent pas bien ce qui se passe à la fédération PS »

Le porte-parole de la fédération PS de la Réunion, Philippe Naillet, évoque la « scission » entre la direction fédérale et les parlementaires Jean-Jacques Vlody, Patrick Lebreton, Michel Vergoz et Jean-Claude Fruteau. Une situation qui n’est, selon lui, pas bien vécue par de nombreux militants socialistes. Depuis la sortie médiatique, en début de semaine, du député PS […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 01 mars 2013 à 15H09

Le porte-parole de la fédération PS de la Réunion, Philippe Naillet, évoque la « scission » entre la direction fédérale et les parlementaires Jean-Jacques Vlody, Patrick Lebreton, Michel Vergoz et Jean-Claude Fruteau. Une situation qui n’est, selon lui, pas bien vécue par de nombreux militants socialistes.

Depuis la sortie médiatique, en début de semaine, du député PS Jean-Jacques Vlody qui souhaite la création d’un nouveau groupe socialiste à la Réunion, ce dernier ne se retrouvant pas dans la nouvelle direction dirigée par Philippe Leconstant, la crise interne s’installe. « Une partie des militants socialistes ne vivent pas très bien cette situation. Que ce soient les militants, mais également les électeurs, ces derniers nous ont fait massivement confiance lors des élections présidentielles et législatives et au lieu d’être unis, nous sommes divisés aujourd’hui« , explique le porte-parole du PS, Philippe Naillet.

Se positionnant comme un militant à part entière, Philippe Naillet enfonce le clou. « La priorité pour les militants et les Réunionnais n’est pas de savoir qui sera tête de liste aux prochaines élections. Il faut d’abord que nous veillons au respect de nos engagements. C’est dommage que des camarades, pas anodins car ce sont des députés et des maires, ne jouent pas groupés« , lâche-t-il.

Une crise dont se serait bien passé le Parti socialiste à quelques encablures des prochaines élections municipales. Avec l’occasion pour des partis d’oppositions de se jeter dans la brèche. « C’est un risque. Il y a une règle en politique, la division n’est pas porteuse. Mais ma plus grande crainte c’est de voir que nous ne soyons pas unis et à la hauteur, mais plutôt divisés ou éparpillés au lieu d’apporter des réponses aux demandes des Réunionnais« , souligne-t-il.

« Je regrette le moment actuel au sein du Parti socialiste alors qu’il y a des priorités comme la jeunesse ou le changement du modèle réunionnais. Si j’applaudis aujourd’hui le travail fait sur le bouclier qualité prix, nous avons une réflexion à mener sur le gaz et le carburant. Mais pour être efficace et crédible il faut que l’on soit uni« , conclut-il.

 

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