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Pendant Dumile, un voilier saisi sème des dégâts sur d’autres bateaux

Le Port Ouest ne parle que de ça. Balloté par les vents de Dumile, un voilier a semé la pagaille dans le tranquille port de plaisance. L’un des propriétaires de bateau le plus touché raconte sa mésaventure. Le voilier Ounafassi avait déjà fait parlé de lui en octobre dernier. Saisi par les autorités dans le […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 10 janvier 2013 à 18H04

Le Port Ouest ne parle que de ça. Balloté par les vents de Dumile, un voilier a semé la pagaille dans le tranquille port de plaisance. L’un des propriétaires de bateau le plus touché raconte sa mésaventure.

Le voilier Ounafassi avait déjà fait parlé de lui en octobre dernier. Saisi par les autorités dans le cadre d’un trafic de stupéfiants, il s’est rappelé au bon souvenir des autres plaisanciers au plus fort du passage du cyclone Dumile. Le bateau, mal amarré, s’est détaché pour voguer au gré du vent dans la darse du Port Ouest.

« Il a touché sept bateaux en tout sur la darse, sans compter les bateaux situés jusqu’au fond de la marina », raconte Olivier Allex, un plaisancier normalement en transit à la Réunion. Il est bien parti pour prolonger son étape.

« Je venais de Thaïlande pour rejoindre ensuite les Antilles », mais avec ce qui est arrivé, son voilier, le Cosinus, devra subir un carénage. Les dégâts, qui semblent à première vue ne pas nuire à la navigabilité du vaisseau, nécessitent pour autant une réparation. Les chandeliers en inox qui assurent la sécurité sur le pont ont été arrachés, le flanc gauche du bateau abimé, sans présager de la partie immergée qui ne pourra être évaluée qu’une fois le bateau en cale sèche.

Après les dégâts, la colère gronde chez le plaisancier. « J’avais particulièrement suivi ce bateau puisqu’il avait été amarré à couple d’un autre bateau dont j’assurais le lien avec les autorités puisque son propriétaire ne parlait pas français. Les gendarmes m’avaient dit qu’ils allaient revenir dans 2, 3 jours mais ils ne sont jamais revenus pour solidifier l’amarrage. Le propriétaire du bateau les avait prévenu que le bateau était dangereux. Moi j’ai huit cordes et pas deux bouts en plastique comme ils l’on fait sur le Ounafassi », dénonce Olivier Allex.

L’expert mandaté par son assurance devait passer ce jeudi après-midi. « Entre 20 et 25.000 euros« , c’est le coût total qu’il estime à la volée. Le propriétaire du Cosinus voit son planning chamboulé. « Je dois attendre pour régler ce problème des assurances, sortir le bateau de l’eau » et envisager, enfin, un départ de Port Ouest Réunion. Un Port à la réputation qui s’étiole de jour en jour.

 

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