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Penchard : “L’application des décisions du CIOM passe d’abord par les collectivités locales”

L’assouplissement des visas au 1er décembre, diffusion de France O sur tout le territoire national, un Gerri social, confirmation de la nomination d’un préfet pour le développement endogène et d’un commissaire pour les échanges océan Indien… “Les autres décisions, c’est aux Réunionnais de les mettre en application”, explique Marie-Luce Penchard.

Ecrit par Jismy Ramoudou – le lundi 23 novembre 2009 à 16H26

Les politiques et les socio-professionnels dans la salle de réunion de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion ont tout essayé pour “obtenir des réponses immédiates” à leurs interrogations. Marie-Luce Penchard n’a pas été déviée une seule fois de sa ligne de conduite.

“Il ne s’agit pas de décliner un plan sur plusieurs échéances, nous avons fait cela pendant des années. Celles-ci n’ont pas été tenues. Aussi, il vaut mieux décliner mesure par mesure”, a dit la ministre de l’Outre-mer. L’articulation de la mise en œuvre des décisions à La Réunion, reviendra au préfet Pierre-Henri Maccioni.

Sa tâche ne sera pas aisée car il faudra synchroniser l’avancement des mesures dans les différentes collectivités locales. “Il ne suffit pas de demander des crédits supplémentaires, il faut aussi les utiliser”, n’a cessé de répéter Marie-Luce Penchard à ses différents interlocuteurs.

Un pavé dans la mare des collectivités

Que ce soit à Ibrahim Patel, président de la Fédaction, qui souhaite l’intégration du “petit commerce” dans les zones franches globales d’activité, que ce soit à Joël Mongin, membre de la Fédération des entreprises de La Réunion pour la route du Littoral, ou que ce soit à Jean-Marie Le Bourvellec, président de la FRBTP, pour l’activité et l’emploi dans le BTP, la ministre de l’Outre-mer a souvent dit : “Ce n’est pas non plus de nouveaux textes qui règleront ces situations”.

“Souvent, il vaut mieux comprendre ce qui n’a pas marché, quels sont les verrous qui empêchent l’aboutissement des projets, et à quels niveaux se trouvent ces freins. Les collectivités locales ont la plupart du temps la maîtrise d’ouvrage des projets, à ce niveau là, il y a aussi des choix à faire”, a souligné la ministre.

Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, a rappelé que “le transfert de compétences qui n’a pas été compensé à l’euro près”, et la politique sociale menée au delà des prérogatives du Département, ont particulièrement réduit “la maîtrise d’ouvrage” de sa collectivité. Là encore la réponse de Marie-Luce Penchard a été : “il y a des choix à faire, ce choix appartient aux collectivités locales”.

 

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