Dans sa dernière étude dernièrement parue, l’Insee s’est penchée sur la politique de la ville à La Réunion et notamment sur la proportion de quartiers pauvres dans le département. Selon l’institut, près d’un Réunionnais sur cinq, soit 162.000 personnes, habite dans l’un de ces 49 « nouveaux quartiers prioritaires ».
Dans un communiqué (disponible [ici]urlblank:http://www.zinfos974.com/Politique-de-la-ville-Six-grands-projets-d-interet-national-a-La-Reunion-selon-l-Insee_a86277.html ), l’Insee indique que « 48 quartiers prioritaires ont été authentifiés par décret dans le cadre de la réforme de la politique de la ville ». Un 49e, celui de Domenjod, rejoindra prochainement le dispositif, ajoute l’institut de statistiques.
Trois de ces quartiers dépassent les 10.000 habitants (Sainte-Clotilde/Le Chaudron, la première et seconde couronne du Port, rive droite de Saint-Benoît),
La moitié des habitants de ces quartiers d’habitat collectif et social vit avec des revenus particulièrement bas (moins de 7.900 euros par an, soit 660 euros par mois).
Ces quartiers prioritaires sont plus importants dans le Nord et l’Ouest de l’île, où respectivement 27% et 28% des Réunionnais en situation de pauvreté y vivent. Viennent ensuite les régions Est (21%) et Sud, qui recense 18 quartiers prioritaires sur 49.
« Dans le cadre de la politique de la ville, six projets d’intérêt national sont retenus à La Réunion par l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) au titre du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) » poursuit l’Insee.
Ce programme concernera plus de 46.000 personnes dans des quartiers comme la zone Rive Droite-Beaufonds à Saint-Benoît, le projet Prunel à Saint-Denis, le quartier de Bois d’Olives à Saint-Pierre, celui du Gol à Saint-Louis ou encore le quartier Aristide Bolon au Port.