Après une semaine chargée qui a vu le maire de la Possession effectuer un déplacement rue Oudinot au Ministère des Outremer, Roland Robert revient sur « le sujet d’actualités » comme il le souligne lui-même.
« En tant que vice-président du Conseil général, j’étais amené à faire une déclaration de patrimoine. Cette déclaration est là, à disposition du Conseil d’Etat qui peut être amené à effectuer des comparaisons entre le début et la fin du mandat », explique-t-il sommairement.
Tout aussi sommaire, le patrimoine du premier magistrat de la Possession semble peu fourni. Les Possessionnais en jugeront. « J’ai une retraite d’instituteur d’un peu moins de 3.000 euros. J’ai mes indemnités de vice-président du Conseil général, de maire, de vice-président du TCO ». Fonctions auxquelles, loi du cumul oblige, il ne peut dépasser le plafond des 8.000 euros d’indemnités personnelles. Pour faire court : tout élu cumulant des indemnités ne peut dépasser ce seuil. S’il les dépasse, son montant est écrêté en cascade sur un autre de ses adjoints en mairie ou au sein de l’instance communautaire par exemple.
Sur ces biens propres, Roland Robert ne mentionne « aucun bien immobilier » particulier. « Je suis locataire de ma maison et j’ai une voiture que je paye mensuellement et qui est utilisée par moi-même et ma femme ». On en saura pas plus.
Ses multiples casquettes d’homme public ne s’arrêtent pas au triptyque « Département-Mairie-Interco » puisque l’élu siège ou préside des instances comme l’association des maires ou encore celle des communes de la commission de l’océan Indien (COI).
Mais ce temps passé aux conseils d’administration des bailleurs de la place (Semader, Sidr,…) ne débouchent sur « zéro indemnités » explique le maire qui reconnaît que la politique est devenue, d’élection en élection à succès, une carrière à part entière. « C’est vrai que le métier de maire devient une profession », ajoute-t-il.