« La jeunesse a besoin de repères. C’est important de ne pas enfermer le maloya, le message est universel. Dans le kabaré, le respect passe avant tout. C’est un message à faire passer aux jeunes pour la Réunion de demain » explique l’artiste.
Des jeunes à l’écoute, en demande de repères justement. « On estime être héritiers d’une culture de l’oppression et de la domination. Nous avons besoin de nous recréer nos propres mythes, nos propres héros, un panthéon littéraire, artistique, poétique.
Ce que je lisait chez Baudelaire en poésie, en prose, je le retrouve chez Patrick Manent. On a des Baudelaire chez nous » explique Alexandre Lai-Kane-Cheong, membre du Kolektif Lékol Lémansipasion.